Des demandeur d'asile fuyant le Polisario arrivent en France. Ils vivent dans des conditions difficiles dans le sud de la France .
Voici ce qu'ils ont dit aux journalistes venus les interroger sur leur situation : « au Sahara Occidental, il n'y a rien, rien ! On vit comme ici, dans des camps de réfugiés, avec des aides qui viennent du monde entier. Il n'y a pas de travail. Le seul travail qu'on peut faire, c'est pour l'armée, qui te fait travailler gratuitement ! J'ai 42 ans et je n'ai jamais travaillé de ma vie, tu comprends ? Pas d'entreprises, pas de travail… Il n'y a rien à faire là-bas ! », explique un réfugié.
Qui ajoute que de multiples trafics fournissaient souvent un substitut au travail, près des frontières avec la Mauritanie ou l'Algérie, voire le Mali. Mais depuis la montée de la menace djihadiste dans tout le Sahel, ces zones sont devenues infréquentables, y compris pour les Sahraouis.
La crise économique qui frappe l'Espagne, ex-puissance colonisatrice et pourvoyeuse traditionnelle de travail, pousse jusqu'en France les demandeurs d'asile.
L’immigration venue du Sahara est un « phénomène nouveau » en train de se développer en France.