L’exemple porte sur l’aide juridique (destiné aux plus pauvres, elle leur permet d'avoir accès à un avocat). L’état cherche à la financer, la procédure est la suivante.
L’état tape à la première porte mais dès qu’il voit qu’il y a un chien méchant à l’intérieur, il renonce et cherche une proie plus facile. Problème aujourd’hui toutes les proies se débattent.
La taxation des actes notariés a été envisagée, mais les notaires ont vivement protesté : les transactions immobilières n'ont rien à voir avec la justice et supportent déjà des droits d'enregistrement significatifs.
Puis il a été envisagé de prélever un petit (le mot petit est destiné à rassurer) pourcentage sur les contrats d'assurance. Fureur des assureurs, qui répondent qu'ils ne sont pas "les pots de confiture de la République" et paient déjà beaucoup de taxes, notamment pour les collectivités locales
Alors la chancellerie envisage de taxer les cabinets d'avocats sur leur chiffre d'affaires, indignation du côté des robes noires.
Qu’est ce qu’on fait dans ce cas là ? On demande un rapport, mais une fois le rapport remis (ce qui a été fait), on engage une concertation ….
Autre enseignement, l’état a tellement taxé tout le monde qu’il ne lui reste aucune marge de manœuvre. Dès qu’il s’adresse à quelqu’un, la réponse est la même on croule sous les charges.
On peut raconter la même histoire pour l’éco-taxe.