Ils sont toujours au stade de supperette. Ils proposent une centaine de produits. Du thé vert pilé, le macha, aux feuilles d'algues séchées, ou les soupes miso.
Ces commerces, qui s'adressaient au départ aux ressortissants japonais en mal du pays, depuis un an, leur clientèle se diversifie et les commerçants constatent une augmentation de clients français. Ils représenteraient aujourd'hui 40 % de la clientèle et 50 % du chiffre d'affaires de ces supérettes.
Les produits sont importés du Japon. Il faut compter 3,50 euros pour une pâtisserie au thé vert ou 2,20 euros pour la lamonai (je vois qu’il y a des connexions depuis le japon, que pensez vous de ces prix ?). Certains magasins tentent de se démarquer en proposant des articles plus spécifiques. Ikoku, situé à Montpellier, propose ainsi des articles liés à la culture littéraire nippone ou encore des bonbons japonais. A Paris, la boutique Workshop Issé propose des produits haut de gamme comme le jus de yuzu ou des sauces soja très raffinées.