L'enseigne d'hyper et de supermarchés Carrefour comparaissait, le 7 mai, devant le tribunal de police d'Evry (Essonne) pour une série de dysfonctionnements constatés dans 6 enseigne de la région parisienne.
Selon Le Parisien du 8 mai, l'inspection du travail et la répression des fraudes auraient relevé plus de 2 500 entorses à la loi :
- dates de consommation dépassées,
- manque de traçabilité,
- étiquetage non conforme,
- heures supplémentaires non payées...
Le Parisien cite ainsi l'exemple de l'enseigne de Villabé, dans l'Essonne, où un contrôle a permis de découvrir que 1 625 produits frais et surgelés étaient entreposés à température ambiante. Chaque produit étant considéré par la répression des fraudes (DRCCRF) comme une infraction, et donc comme une amende potentielle, cette seule affaire pourrait faire monter les pénalités pour Carrefour à plus de 160 000 €.
Pour la DRCCRF les infractions constituent de la "concurrence déloyale" par rapport aux enseignes qui respectent la législation. L'avocat de Carrefour, tente de démontrer la bonne foi de son client et a déposé plusieurs requêtes en nullité. La décision est attendue le 17 septembre.