Les pays de l'Est intégrés les premiers à l'Union européenne (UE) ne sont plus une destination de choix pour y délocaliser des unités de production industrielle ou des activités de services. Et cela, au profit de certains pays du Maghreb (Tunisie et Maroc) et du Moyen Orient (Egypte et Jordanie), qui prennent la relève.
Le faible coût de leur main-d'oeuvre et leur proximité géographique avec les pays européens développés en faisaient une destination de choix. D'autant que leurs marchés restaient à conquérir. S'implanter sur leur sol présentait donc de multiples avantages économiques, tant pour servir leur marché intérieur que pour l'exportation.
L'écart entre les coûts de production et de main-d'oeuvre des pays de l'Est et ceux des pays développés s'est amoindri.
ça fait plaisir de savoir que le Maroc va attirer plus d'investissements (donc des emplois) mais quand on voit les motivations des investisseurs notre joie devrait être courte. Car quand notre niveau de vie sera tiré vers le haut, ces messieurs reprendront leur machines et partirons ailleurs sous des cieux plus pauvres. Dilemme : rester pauvre et donc attractif ou améliorer le niveau de vie des gens et voir les emplois partir.
43 critères pour juger la qualité d'accueil de 50 pays
Les experts du cabinet de conseil en stratégie A.T. Kearney utilisent 43 critères pour mesurer la capacité des pays à attirer les délocalisations. Ces critères sont regroupés en trois catégories.
Attractivité financière (40 % de la note globale) Cela comprend le niveau des rémunérations (plus il est faible, meilleure est la note), le coût des infrastructures (loyers, électricité, télécommunications internationales, transports aériens, etc..), la fiscalité et la réglementation.
Qualité et disponibilité de la main-d'oeuvre (30 % de la note) Sont pris en compte le niveau d'éducation, la population diplômée disponible, etc.
Environnement des affaires (30 % de la note) Il s'agit ici de juger de la qualité des infrastructures, du respect de la propriété intellectuelle, etc.