Assurance annulation voyage au Maroc

Pourquoi alors les compagnies d’assurances ne proposent-elles pas systématiquement l’annulation voyage?

Les voyagistes essayent de commercialiser ce produit mais le code des assurances se dresse en obstacle. Il stipule que : seuls les intermédiaires agréés pour vendre de l’assurance, notamment les courtiers et les banques, sont commissionnés.


Ce assurance garantirait, à l’achat d’un titre de voyage, le remboursement si le départ s’avérait impossible.

Faudrait-il que cette assurance soit généralisée à tous les voyages?
Ce qui, pour les voyagistes, suppose d’abord la levée de la restriction du code des assurances.

Chaque année, ce sont près de 2% sur les prix de vente des titres de voyage que les clients perdent pour raison d’annulation au Maroc. En Europe, où l’assurance annulation existe, ce pourcentage varie entre 2,5 et 3%. Sachant que mêmes dans ces pays, les libellés du contrat de voyage peuvent varier, donnant lieu souvent à des interprétations. C’est le cas des contrats qui couvrent uniquement les annulations consécutives «aux maladies ou accidents graves» sans préciser ce qu’il faut entendre par «grave».

De même, certains contrats à l’étranger garantissent une indemnité aux personnes qui ratent leur avion, quelle qu’en soit la raison. Cette indemnité est plafonnée à 80% du prix d’un vol sec ou à 50% du prix d’un forfait. Les voyagistes proposent parfois le choix entre une assurance de groupe, à tarif attractif, et une assurance individuelle.

Les cartes bancaires
Certaines cartes bancaires offrent une couverture très complète en cas d’accident ou de maladie à l’étranger: rapatriement, déplacement d’un proche, prise en charge des frais médicaux avec toutefois des plafonds différents (de 11.000 euros pour les Visa et les Mastercard de base à 155.000 pour Visa Premier, Gold Mastercard ou Gold American Express). Dans ces conditions, les spécialistes du voyage conseillent de ne pas toujours souscrire une assurance supplémentaire, sauf si l’on part en Amérique du Nord ou au Japon, où les frais de santé coûtent très cher.