La méthode utilisée pour mesurer la toxité, dite "test de la souris" est la seule autorisée au niveau européen mais est contestée par les ostréiculteurs.
Ce test consiste à injecter des extraits d’huîtres à des souris pour déceler la présence éventuelle de micro-algues toxiques pour l’homme. La mort de 2 souris sur 3 dans les 24 heures entraînait alors l’interdiction des coquillages à la vente.
L'état dit chercher à mettre en place un test alternatif, capable d'apporter davantage de précisions sur les causes de toxicité des coquillages et sur leurs conséquences sur la santé.
3 types de contaminants s'y accumulent :
- les résidus chimiques,
- les pollutions microbiologiques (liés aux dysfonctionnements des stations d'épuration et aux activités agricoles)
- les substances toxiques produites par certaines espèces de micro-algues.
Ces dernières peuvent provoquer des désordres gastro-intestinaux ou neurologiques.
J'en parle parce que des ostréiculteurs excédés par les interdictions ont décidé de passer outre et vendre leurs produits directement au consommateur.
Elevage. La production mondiale de mollusques bivalves (huîtres, moules...) est passée de 1 million de tonnes en 1950 à 15 millions de tonnes en 2007. Avec environ 200 000 tonnes, dont deux tiers d'huîtres, la production française se place au premier rang européen.
Consommation. Les Français sont les premiers consommateurs au monde d'huîtres fraîches, avec 2 kg par an et par habitant.
Emploi. Les 3 700 entreprises françaises du secteur conchylicole emploient 20 000 personnes et réalisent un chiffre d'affaires de 630 millions d'euros.