Et ce depuis la réforme entrée en vigueur début 2005.
La loi du 26 mai 2004, entrée en vigueur le 1er janvier 2005, a modernisé la législation de 1975 en prévoyant notamment une seule audience devant le juge au lieu de deux antérieurement pour divorcer par consentement mutuel.
La nouvelle loi a augmenté le rythme des procédures : "la quasi-totalité des divorces par consentement mutuel sont prononcés dans les 7 mois suivant la demande (plus de 90%)" contre "moins de 35%" auparavant.
La durée moyenne des procédures de divorce, par consentement mutuel ou contentieuses (divorce pour faute), "s'établit en 2007 à 11 mois, soit deux fois moins qu'en 1996".
Le type de divorce influe sur le mode de garde des enfants : "la résidence chez la mère augmente avec la conflictualité du divorce, alors que la résidence en alternance diminue". La résidence alternée concerne 22% des enfants dans les divorces par consentement mutuel, 11% dans les divorces acceptés (les époux d'accord sur le principe de la séparation mais les conditions sont fixées par un juge) et 4% dans les divorces pour faute.