Il y a actuellement 1,5 million de femmes célibataires de plus de 35 ans en Arabie saoudite.
L’Arabie saoudite est aussi le premier pays du Golfe – et le deuxième du monde arabe – pour ce qui est du taux de divorce, avec 60 % des mariages qui échouent.
D’autre part, le «tourisme matrimonial» se répand parmi les jeunes Saoudiens. Selon Abdallah Al-Hamoud, président de l’Association de défense des Saoudiens vivant à l’étranger, les Saoudiens ont dépensé des millions de riyals au
cours des années 2007 et 2008 pour contracter une dizaine de milliers de «mariages» à l’étranger.
Les pays les plus concernés seraient l’Egypte, le Maroc, la Syrie, le Yémen, l’Indonésie, l’Inde et les Philippines.
Il s’agit de mariages «à durée limitée», allant d’une semaine à un mois. «Le but n’est pas de fonder une famille, mais de trouver du plaisir», affirme Abdallah Al-Hamoud.
De son côté, l’ambassade d’Arabie saoudite à Jakarta a mis en garde contre la propagation de mariages «à terme» entre Saoudiens et Indonésiennes. Elle a demandé que le Conseil des oulémas saoudiens se prononce clairement sur le caractère illicite de tels actes.
Les responsables indonésiens soulignent quant à eux que beaucoup de leurs compatriotes pauvres acceptent les
propositions des touristes du Golfe dans l’espoir de sortir de la pauvreté. Le responsable local de l’Association des Saoudiens vivant à l’étranger, Faraj Al-Dowssari, confirme les rapports publiés dans la presse indonésienne sur la naturalisation de plus de 600 enfants, dont la plupart sont de père saoudien inconnu.
A ne pas généraliser. Il existe des couples stables et bien installés. Reste cette face peu glorieuse