La Cour de cassation a rejeté le pourvoi formé par Monsanto, rendant définitive sa condamnation à 15 000 euros d'amende pour "publicité mensongère" sur le Round Up, premier désherbant au monde.
Les dirigeants des deux structures coupables d'avoir présenté l'herbicide comme "biodégradable" et laissant "le sol propre".
Le tribunal correctionnel de Lyon avait été saisi en 2001 à la suite d'un rapport de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes et d'une plainte des associations Eau et rivières de Bretagne et Consommation, logement et cadre de vie, parties civiles dans ce procès.
Principale matière active du Round Up, le glyphosate a été classé en 1991 "dangereux pour l'environnement", notamment aquatique, par les autorités européennes.
Monsanto produit d'un côté des herbicides et de l'autre des graines transgéniques conçu pour résister à pleins de menaces (insecticides par exemple) mais qui tolèrent l'herbicide maison. |