Les banlieusards qui tous les matins empruntent les routes pour se rendre à leur travail sont particulièrement touchés par la pollution liée au trafic routier. Selon une étude d'Airparif publiée jeudi, c'est dans les trajets domicile-travail effectués par les automobilistes franciliens en direction ou au retour de Paris que l'on trouve les niveaux de pollution les plus élevés.
Les teneurs moyennes de dioxyde d'azote
- Les trajets petite couronne-Paris : 170 microgramme / m3
- Les trajets grande couronne-Paris : 167 microgramme / m3
- Les trajets effectués à l'intérieur de la grande couronne :103 mgr/m3 .
- Déplacements intra-muros : 118 mgr/m3 (les boulevards les plus importants et le Périphérique n'ont pas été empruntés).
En moyenne, ces teneurs sont inférieures à la valeur guide fixée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour le dioxyde d'azote: 200 mgr/m3 sur une heure. Néanmoins, pour 3% de l'ensemble des trajets, ce seuil a été dépassé avec un temps moyen de 1 heure 15 et des teneurs dans l'habitacle de 243 mgr/m3, souligne Airparif. Et sur d'autres trajets, plus courts, la pollution a également largement dépassé ce seuil des 200 mgr/m3.
Pour ce qui est des particules ultrafines, les concentrations les plus élevées (jusqu'à 91.000 particules par cm3) ont également été retrouvées sur les trajets banlieue-Paris. Les poids-lourds sont particulièrement polluants: dans leur sillage, les niveaux de dioxyde d'azote et de particules ultrafines sont multipliés par quatre, souligne Airparif.