L’informatisation du registre de l’Etat civil est en marche

Le ministère de l’Intérieur semble décidé à réussir l’informatisation du registre de l’Etat civil marocain. Et la tâche n’est pas mince. En effet, ce sont pas moins de 45 millions d’actes de naissance qui devront être informatisés d’ici 2012, date du dead-line annoncé pour cette opération.

Le budget global alloué à cette opération est de 600 millions de DH. A elle seule, Casablanca concentre pratiquement 10% de cette masse de travail avec 4,1 millions d’actes de naissance à saisir.

A Casa, ce sont deux sociétés privées qui ont été chargées de ce travail. Avec une capacité de traitement de 25.000 actes par jour.

L’informatisation ne se limitera pas seulement à la saisie, mais devra permettre de relier les différents bureaux d’Etat civil dans le pays. Il est prévu que, d’ici 2012, le nombre de bureaux mis en place dépasse les 2.172. Ils seront reliés entre eux grâce à un réseau informatique qui permettra à tout un chacun d’obtenir un extrait d’acte de naissance à partir de n’importe quel bureau, sans devoir passer par son lieu de naissance.

Pour réussir ce projet, le département de l’Intérieur compte beaucoup sur l’aide et la coopération des communes. En effet, ces dernières devront mettre en place des espaces adaptés pour ces nouveaux services, mais surtout disposer du personnel nécessaire. Le risque de voir des cadres formés à ces nouvelles technologies et être nommés dans d’autres fonctions est grand et c’est ce qui peut nuire à la pérennité du service.

Un autre risque: les possibles erreurs inhérentes à tout travail de cette ampleur. Différents cas de figure ont déjà été relevés à Tétouan, ville qui a servi de site pilote. Encore plus pernicieuse, la transcription des erreurs contenues dans les grands registres qui ont servi à l’origine pour la numérisation. Dans ces cas, un long parcours du combattant attend les personnes touchées en cas d’erreur.

Programme ART-Gold
En 2007, 5 administrations locales relevant de la région Tanger-Tétouan et deux administrations de la région de l’Oriental ont bénéficié de l’installation de centres TI permanents, accompagnée d’une formation pour les fonctionnaires et la société civile, dans le cadre du projet de modernisation de l’administration à travers l’introduction des TI.

Dans le Nord, ce sont les communes de Chefchaouen, Tétouan, Martil et Oued Laou, et l’arrondissement de Tanger médina qui en ont profité. Ce dernier avait même lancé un portail internet. En 2009, neuf nouveaux centres ont été installés dans la Maison du développement au sein du Conseil régional, dans la wilaya de Tétouan, la province et la commune de Larache, et dans les communes de Ksar El Kébir, Bab Taza, Chefchaouen, Ouezzane et Mdiq.

Y-a-t-il un journaliste pour enquêter sur les dessous de l'attribution de ce marché?
Il parait que 5 sociétés auraient été pré-sélectionnées, parmi lesquelles Finatec qui en plus d'être financièrement très malade, n'est pas vraiment des domaines de la scanérisation et de la saisie en masse?
Pourquoi le ministère de l'intérieur après avoir fixé la date de fin 2012 pour la livraison de ce marché colossal a fait, parait-il marché arrière?
quelles sont les raisons de cette marche arrière?
Que disent les organismes internationaux qui devaient financer ce marché?
On parle de transparence, mais ou est elle ?
Non quand il s'agit de gros marché, même financé par l'étranger, il n'y a plus que copinage et opacité.

A bon entendeur .........

Amis journalistes, c'est pour vous.

Effectivement on peut se psoer la question pourquoi le marché de l'informatisation tarde à sortir , surtout que pour Casablanca le marché a été clôturé courant 2010. pourquoi autant de temps pour se décider alors que le budget est bloqué spécialement pour ce projet.
Il y a eu une remarque sur Finatech qui est mal au point financièrement et qui sont retenu pour ce projet; rien ne leur est attribué pour l'instant et personne d'autres je pense.
D'une part ce qu'on constate pour ce projet, c'est qu'il une certaine mauvaise gestion dans le sens où dès que le projet Casablanca a été réalisé, pourquoi n'a-t-on pas encore commecé à équipe les BEC d'ordinateur et de serveurs afin de commencer à délivrer les premiers actes ?
Autre question, l'informatisation de casablanca s'arrête pour l'année 2009. le problème qui se pose maintenant est que dès que va commencer à exploiter les bases de données de la ville, 2 probèmes majeures se présenteront :
a- un acte d'état civil vit jusqu'au décès de la personne. il y aura donc mise à jour à faire du type mention marginale à insérer (la personne s'est mariée, à changer de nom, ETC...) c'est un travail d'orfèvre qui devra être fait pour mettre à jour ces données alors que ça aurait pu être évité si les BEC ont été équipés une fois que le travail a été validé
b- il y a les 2010 et 2011. qui va saisir ces données ? les fonctionnaires. sont-ils bvraiment efficaces pour le faire dans des délais raisonnables tout en gérant les actes 2012 et les mises à jours. Y a-t-il suffisamment de fonctionnaire pour faire ce travail ?
Un autre problème de taille. Dès que le projet du Maroc sera attribué à une ou plusieurs entreprises, quel sera le model économique qui sera mis en place. y aura-t-il des accomptes de setup (démarrage) ou pas car l'investissement va être très lourds et on parle millions de dirhams. A part les banques est-ce qu'il y a des entreprises qui ont suffisament de trésorerie pour démarrer et attendre le permer encaissement que 5 ou 6 mois après le démarrage du projet.
On parle de fin 2012 pour la clôture du projet, mais un simple calcul nous emménerai vers l'embauche de 8000 personnes. C'est la mailleure manière pour bacler le travail. L'Appel d'offre n'est pas ecore sorti et lemarché n'est pas encore attribué. Il faudra 6 semaines minimum pour ces deux étapes ce qui nous ramène vers début mars.
Il faut donc 10 mois pour embaucher, former, réaliser le projet avec une validation de la part des autorités compétente. C'est absurde. C'est infaisable. et c'est malheureux car un tel projet faciliterai la vie à tout le monde (citoyens et fonctionnaires).
Primo, les queues interminables dans les grands BEC pour avoir son acte de naissance, et encore pire lorsq'il s'agit de la rentrée scolaire.
Secondu, il ne suffit pas d'informatiser, mais d'exploiter ces données au profit des citoyens. va-t-on faire la même erreur que Casablanca.
Tout ça est à débattre bien entendu

Et Oui, ça à l'air d'être une constante dans les projets de l'état. Pour un projet on valide un budget. Les décideurs donnent l'impression de passer plus de temps à partager le budget : quel société prend quel marché ? combien je récupère, qui va me donner plus .....

Une fois ces questions substantielles réglées on lance le projet mais on a oublié de discuter projet. ça commence à changer mais il y en a qui réussissent à maintenir ces veilles pratiques.

Vous posez pleines de bonnes questions que je suis sûr qu'ils vont passer à la trappe. On démarrera en mode dégradée et on essayera de régler les problèmes par la suite :

- Le délai de fin 2012 : les promesses n'engagent que ceux qui y croient (mais j'avoue même dans le privé, ça arrive de décaler la date de mise en oeuvre)

- Les données de 2010 et 2011 et peut être 2012 : on dira aux usagers que l'outil ne gère pas ces années et que ça sera réglé bientôt

-Mais comment les saisir : On verra.

Moi j'étais marqué par le site Watiqa censé permettre de commander des actes de naissance -dans un premier temps pour les r'batis- depuis internet. Démarrage prévu le 02 janvier.

Et réunion le 12 janvier pour parler de quoi ? Équipement des bureaux par des ordinateurs, formation du personnel ... (voir https://mizania.forumdediscussions.com/t3415-administration-en-ligne-mais-pour-les-riches )


ça s'appelle mettre la mettre la charrue avant les boeufs

Le gros problème de ce genre de marché que ce soit chez le privé ou le public; c'est qu'un jour on décide de réaliser quelque chose, développer un programme, informatiser un secteur.... bref, on part sur de bonne idées,. mais dès qu'on appelle les prestataires pour une visite des lieux pour constater l'nvironnement du travail (si le travail s'ffectue chez le client) ou pour une séance de question/réponses. Les réponses sont en général de l'ordre :
- Euh non ce n'est pas important
- euh... je ne sais mais c'est pas grave
Sort alors le cahier de charges avec parfois plein d'incohérence ou parfois incomplet ou parfois des phrases qui terminent avec ETC...

La problématique avec ce genre de comportement, c'est le fait que le client ne sait ce qu'il veut et croit tout connaître. Pire que que ça il dévalorise le travail à effectuer et minimise la complexité des tâches à accomplir.

Le prestataire se retouve alors au milieu du projet avec des demandes supplémentaires du genre :
- je ne que ce petit trucs en plus (qui nécessite souvent un gros investiddement non en compte dans l'établissement du devis)

et si le prestataire ne le fait pas, le paiement devient subitement impossible même si la demande n''est pas mentionné dans le cahiers de charges. Pire encore, et je parle des administrations publiques. Ce genre de demande ne se fait jamais par écrit officiel, que du chantage verbel. car écrit officiel veut dire légalement remise d'un nouveau devis, plus cher en général car ça ne rentre pas dans les procédures de travail établi au démarrage deu pojet.

Ce que je reproche à des gens comme ça , c'est qu'ils ne savent pas ce que OPTIMISATIOn veut dire. Un sens de cupidité très développé. Tout le monde veut pouvoir se permettre d'acquérir ce qu'il veut sans compter, mais si si c'était possible pour les 7 milliards de gens ça se saurait...

Le débat continue

Je vois que j'ai affaire à un spécialiste qui a très probablement souffert de ces insuffisance.

Espérons que les choses vont s'améliorer.

Entre temps, je suis tombé sur ça :

«J’ai découvert qu’un bureau d’études nous a coûté 19 millions de DH pour un travail qui aurait pu être réalisé par nos professeurs». Lahcen Daoudi, le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur. Dorénavant : «sauf exception, toutes les études seront faites désormais en interne…».

Il y a donc deux types de marchés :

- Ceux où on te demande beaucoup de choses et on paye rien

- Ceux où on ne demande rien mais on paye beaucoup (réservés aux connaissance avec de fortes possibilité de ..........)