En situation normale, les déchets sont pris en charge par une entreprise de récupération qui les valorise et verse un prix de récupération à l’industriel.
Pour les industriels de la zone franche les choses sont un peu plus compliquées. Toute évacuation doit faire l’objet d’un dédouanement et d’une autorisation d’importation de la part de la société de recyclage.
La paperasse nécessaire et les frais liés au dédouanement rendent l’opération de récupération non viable. A titre d’exemple, le dédouanement d’une palette endommagée, non utilisable, revient à 63 DH. Difficile dans ce cas de convaincre les entreprises de récupération en dehors de la TFZ.
En attendant, les industriels de la zone franche ne peuvent que stocker ces déchets.
D’autre part, l’absence d’incinérateur dans les environs de la ville de Tanger rend l’opération de destruction des déchets assez coûteuse. L’équivalent de la cargaison d’un camion peut coûter jusqu’à 30.000 DH.
10 ans après son lancement, la zone compte actuellement près de 400 entreprises ayant entraîné la création de plus de 40.000 postes d’emploi.
Et on refait la même connerie à Tanger Med
Pour les déchets banals et dangereux, la majorité est constituée de déchets métalliques qui sont valorisables, recyclés, vendus et réutilisés par les aciéristes ou d’autres entreprises. Les autres déchets sont confiés à des sociétés homologuées qui respectent toutes les réglementations. La seule difficulté qu’a Renault à l’heure actuelle c’est la capacité à utiliser ces déchets industriels dangereux au Maroc. L’entreprise n’a pas le droit de réutiliser ces déchets venant d’une zone franche. Ils sont donc exportés vers l’Espagne.
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