Un concept qui fait fureur aux Etats-Unis : le pop-up store. Une boutique éphémère qui annonce sa fermeture dès qu'elle ouvre.
L'échoppe vend ses produits pendant un court laps de temps, puis s'en va. Le concept est utilisé pour communiquer sur un nouveau produit, un événement marketing, ou, de plus en plus souvent, pour profiter des achats de fin d'année.
Pour le service après-vente, en cas de retour d'articles, il va falloir chercher les autres boutiques permanentes de l'enseigne.
Une boutique éphémère, ne s'embarrasse pas des frais "luxueux" qui incombent aux commerces sédentaires. Des rayons bien achalandés ou une décoration léchée ne sont pas des priorités pour un négoce qui ferme dans 2 mois. Un magasin éphémère doit être monté et démonté en 15 jours .
Les victimes de ce nouveau concept
La principale victime de ce nouveau concept est les commerces sédentaires. Ils pércoivent ces nouveaux magasins comme des intrus.
Il ont le sentiment de se faire voler les clients qu'ils ont a choyés toute l'année. Car les boutiques éphémères profitent souvent de ces périodes d’achats de fin d’année pour s’implanter. Quand on sait qu’une boutique de cadeaux fait en moyenne 30 à 40% de son chiffre d'affaires pendant la période qui précède Noël on comprend l’angoisse de ces commerçants.
Les commerces éphémères se défendent en assurant que leur concept attire beaucoup de monde et qu’il dynamise leur lieu d’implantation
Low cost
Et comme le low cost n’épargne aucun sécteur. Chronostock, une enseigne qui sème les "pop-up" dans toutes la France, s’est spécialisé dans les prix cassés. Du couteau de cuisine au téléviseur, tout semble bradé. La décote peut aller jusqu'à 50% par rapport à un magasin traditionnel. Les produits proposés sont neufs et soumis à la garantie constructeur, les prix bas, car issus de fins de séries. Résultat : l'enseigne peut se vanter d'un chiffre d'affaires mensuel de 100 000 à 200 000 euros en moyenne par magasin.
Alors une bonne affaire ou rester fidéle à son commerce de proximité. Tel est le dilemme