Le Parlement a définitivement voté, mardi 16 février, par un ultime vote unanime de l'Assemblée, la création d'une allocation quotidienne de 49 euros, versée pendant 21 jours au maximum à une personne interrompant son activité professionnelle pour accompagner à domicile un proche en fin de vie.
Fait rarissime, tous les députés présents, de gauche comme de droite, ont approuvé la proposition de loi sur le sujet, qui reprend une des mesures phares de la mission d'évaluation de la loi Leonetti de 2005 sur le droit des malades et la fin de vie. Le texte, qui avait été voté à l'Assemblée voilà tout juste un an, avait été adopté par le Sénat, là aussi à l'unanimité, à la mi-janvier.
Ce mardi, les députés ont suivi les quelques modifications apportées par les sénateurs. L'allocation – alors diminuée – est étendue aux accompagnants qui ont réduit leur activité à un temps partiel. Elle peut aussi être fractionnée entre plusieurs accompagnants.
Par ailleurs, pourront bénéficier de l'allocation non seulement les ascendants, descendants, frères, sœurs, personnes partageant le même domicile, mais aussi les "personnes de confiance".
Selon le gouvernement, la mesure devrait concerner "20 000" personnes par an pour un coût d'environ 20 millions d'euros.