Jean-Louis Borloo, le ministre de l'énergie, a assuré dimanche que la quasi-totalité des stations-service françaises fonctionnaient de nouveau normalement, après plusieurs semaines difficiles liées à la grève contre la réforme des retraites.
"A cette heure-ci, j'ai encore fait le point ce matin, 95 % des stations sont approvisionnées", a-t-il déclaré sur Canal+. "Je pense qu'on arrivera à une situation de normalité la semaine prochaine", a-t-il ajouté, répétant que la France était passée "à deux doigts d'une absolue catastrophe économique" pendant le conflit sur les retraites.
"Je pense qu'on arrivera à une situation de normalité la semaine prochaine", a dit Jean-Louis Borloo, répétant que la France était passée "à deux doigts d'une absolue catastrophe économique" pendant le conflit sur les retraites.
Et moi je garderais le souvenir de cette crise. Des scènes que je ne pensais jamais voir de mon vivant (qui me rappelait plus la crise du pétrole des années 70) :
- Des files d'attente interminables devant les stations (des voitures qui débordent sur l'autoroute)
- Des forces de l'ordre appelés au secours pour aider à la régulation
- Des gens qui cherchent du carburant à des heures tardives de la nuit
et des stations qui n'ont pas oublié en pleine tension de relever leurs prix. Tout un cocktail explosif.
Auto Plus a publié un palmarès des hausses de prix des carburants pratiquées par les grandes enseignes pendant la période de pénurie de ces dernières semaines.
- Les bons élèves (hausse de 2 à 4 centimes par litre) : Elf, Total, Intermarché et Cora.
- Les raisonnables (4,4 à 5,5 centimes de hausse par litre) : Carrefour, Casino, Agip, Auchan, BP, Esso et Elan.
- Les flambeurs (hausse de 6 à 11,2 centimes par litre) : par ordre croissant d'augmentation du prix: Leclerc, Système U, Shell et Avia.