Tunisie : le malheur des uns, fait le bonheur des autres

En ce moment les opérateurs du textile et du tourisme au Maroc (et peut être ailleurs) jubilent.

Les touristes à destination de la Tunisie sont routés vers le Maroc et les commandes de textile atterrissent sur les usines marocaines.
Aujourd’hui les tunisiens ont d’autres chats à fouetter. Ils doivent choisir la destinée de leur pays. Il n’y a pas de mal à récupérer ces marchés.

Mais après quand la Tunisie sera mise sur les bon rails, peut on faire quelque chose ?

Pour moi OUI.

Nous devons être solidaires envers nos voisins tunisiens (le peuple qui nous ressemble le plus au Maghreb).

Les hôteliers marocains peuvent recommander la Tunisie à leurs hôtes. Un touriste revient rarement –sauf quand il a un coup de cœur- au même pays et préfère changer. Autant qu’il aille chez nos voisins.

Pour les industriels, si les nouvelles commandes permettent de maintenir à flot son business, on ne peut rien faire dans ce cas. Mais si les nouvelles commandes dépassent les capacités de production il y a possibilité de partager ses commandes avec des partenaires tunisiens.

Je sais que ce je dis pourrait apparaitre utopique mais j’y crois sincèrement.

Personnellement, une fois le calme revenu, j’irais visiter ce pays que j’ai déjà visité en 2001. Je serais ravi de le voir libre. Je verrais si la police aux frontières va me demander : « smeyt bak » (le prénom de votre père)….

Comme je l'ai promis j'ai visité la Tunisie la semaine dernière et j'ai passé une très bonne semaine. Je reviendrais sur le sujet plus tard.

Entre temps la crise a atteint le Maroc et le tourisme souffre d'une baisse de fréquentation conséquente.