Des stades pour les petites villes

Le ministère de la Jeunesse et des sports compte créer un fonds d'investissement pour bâtir des infrastructures sportives dans les petites villes.

Des stades entre 25.000 et 35.000 places. L'idée est de céder les anciens terrains pour générer des revenus et les réinvestir dans de nouvelles infrastructures. En revanche, pas de vente de terrain avant de construire un nouveau.

Le fonds permettra donc d’apporter la mise initiale

Les terrains des clubs de football de 1re et 2e division sont valorisés à 7,7 milliards de DH.

Les infrastructures sportives ont nécessité 4 milliards de DH. L'investissement générera 2 milliards de DH de recettes (adhérents, location des boutiques, régie publicitaire). Les revenus publicitaires en représentent 45%.

Les revenus sont versés au fonds national de développement du sport puis aux fédérations. A leur tour, les fédérations recrutent des jeunes lauréats de l'Institut royal de formation des cadres pour animer ces CSPI et donc créer cette dynamique dans les quartiers.

Ces clubs socio-sportifs de proximité intégrés (CSPI), la tutelle compte en créer un millier à travers le Maroc pour 1 million d'adhérents en 2016. Des clubs qui seront financièrement indépendants, promet le ministre.

Objectif : propulser le Maroc au top 16 des pays arabo-africains dans 17 disciplines sportives en 2016.

Chaque modèle de club s'adapte en fonction de sa localisation. Pour ce faire, le ministère est en partenariat avec les collectivités locales. Ces dernières apportent le terrain et 50% du financement. La gestion, elle, est confiée au ministère.

Quelle bonne initiative

esperons que cette ambition ne se limitera pas a des paroles et que tous ses projets seront realisés au temps réparti

Un petit topo sur les stades :

La Ligue de football professionnel (LFP) a publié une étude sur les terrains synthétiques sur son site Internet.

Les résultats et les blessures sur terrain synthétique sont globalement conformes à ceux observés sur un terrain herbeux, selon la LFP. L'étude a porté sur les clubs de Lorient et de Nancy, les seuls en première division à avoir ces stades.

"Si la moyenne de buts inscrits à Lorient et à Nancy est supérieure à la moyenne nationale, les autres données chiffrées analysées ne permettent pas d'établir des événements sportifs plus marquants sur surface synthétique que sur surface naturelle concernant la moyenne des victoires, des points ou des buts par match. Idem concernant le classement sportif", souligne l'étude.

Sur le plan technique, la pelouse synthétique permet un jeu plus rapide, entraînant moins de tacles et moins de problèmes de rebonds, ajoute la Ligue. "De fait, les techniciens sont avantagés, la précision jouant un plus grand rôle sur synthétique que sur pelouse naturelle", précise-t-elle.

L'enquête menée auprès des médecins des clubs de Lorient et de Nancy montre que l'utilisation du terrain artificiel induit pour les joueurs un nombre égal, voire plus faible, de blessures, des lésions graves moins fréquentes, mais des douleurs articulaires et lombaires bénignes plus fréquentes.