Tous les secteurs d’activité, à l’exception des services, ont perdu des postes. Une situation due certainement au climat d’attentisme qui prévaut depuis le début de l’année. Les statistiques du Haut commissariat au plan relèvent que 84.000 postes d’emploi ont disparu: 58.000 dans les campagnes et 26.000 dans les villes.
Dans le détail, l’économie a enregistré la perte de :
- 83.000 emplois dans «l’agriculture, forêt et pêche» dont 58.000 en milieu urbain et 25.000 en milieu rural.
- 66.000 postes dans l'industrie dont 52.000 dans les campagnes.
- 65.000 postes dans le BTP dont 44.000 dans le milieu rural.
En revanche, les services ont marqué un bon score avec la création de 125.000 postes dont 64.000 dans les villes. Ils l’ont été particulièrement dans la branche «commerce», connue pour être un des fiefs du travail au noir, et dans le «transport, entrepôts et communications».
Les activités mal désignées ont également créé 5.000 postes.
Les emplois créés par ces deux secteurs sont généralement précaires et peu conformes aux normes de l’emploi décent.
Dans ce contexte où l’emploi ne s’améliore pas, le taux de chômage a pris 0,5 point. Il s’est établi à 8,7% contre 8,2% l’année dernière. Le chômage s’est accru aussi bien dans les villes que dans les campagnes avec respectivement des hausses de 0,8 point dans les premières et 0,3 point dans les secondes.