L’idée : habiller la Dame de fer de 600 000 plantes, pour une durée de quatre ans. Les abords de la structure seraient d’abord végétalisés, puis les 3 étages, par étapes successives.
Et c'est l'idée du groupe d'ingénierie Ginger.
Le problème, c'est que la situation se corse sur le plan environnemental. Selon Ginger, le projet aurait une empreinte écologique négative, en émettant 84,2 tonnes de CO2 mais en en absorbant 87,8 tonnes grâce aux plantes.
1. Emissions de CO2 :
* Matières : 17 000 kg éq CO2. Il s'agit des 12 tonnes de caoutchouc (raffinage de pétrole).
* Fret : 2 368 kg éq CO2. La livraison recoupe 60 tonnes de chanvre et toile de jute (fabriquées dans la banlieue lilloise et transportées en camion), 52,2 tonnes de plantes venant d'une distance maximale de 300 km (en camion) et 16,2 tonnes de substrat (sphaigne et tourbe), provenant d'Irlande et du Chili (voyage en bateau puis camion).
* Main d’œuvre : 57 000 kg éq CO2. Dans le détail : 10 000 heures d'assemblage en usine, à raison de 40 km aller-retour par jour en voiture, 124 000 heures de pose et dépose sur site et 20 000 heures de maintenance, à raison de 70 % des déplacements en métro et 30 % en voiture.
* Déchets : 6 000 kg éq CO2. Compostage, incinération.
2. Absorption de CO2 :
o Plants (suspendus à la tour) : 54 200 kg éq CO2 (sur 2 ans).
o Arbres (au pied de la tour) : 33 600 kg éq CO2 (sur 20 ans).