Polémique autour du livre

Les éditeurs de livres menacent de boycotter la 18e édition du Siel (Salon international de l’édition et du livre).

Les raisons :
- L’augmentation des tarifs de 22%,
- Leur exclusion de l’organisation du salon
- Le chapiteau que le ministère de la Culture place chaque année à l’entrée du salon (chapiteau qui selon eux est occupé par des soldeurs de livres à 10 DH, attire des foules de visiteurs et les détournent en quelque sorte de l’objectif du salon)
- La tenue du Salon du livre une fois tous les deux ans et non annuellement, pour des «raisons financières».

Les réponses :

- Quant aux tarifs, «ils sont fixés par l’Ofec et non par le ministère». Sachant qu’aujourd’hui, le coût d’un stand au Siel varie entre 760 et 1.000 DH/m2. Pour une superficie de 50 m2, il faut compter près de 100.000 DH dont les frais annexes, selon les estimations d’un professionnel.

Pour El Ouzzani, l’augmentation des frais de participation n’est pas un frein. «La preuve, nous avons une forte demande cette année. Nous avons dû refuser une vingtaine de demandes de réservation d’éditeurs étrangers», indique-t-il. «Mais ce refus est surtout motivé par la protection du marché local car certains éditeurs étrangers profitent du Salon du livre pour écouler leur marchandise en dehors du salon», affirme un éditeur marocain. En tout cas, à ce jour plus de 800 éditeurs ont déjà confirmé leur présence, un chiffre record selon le ministère de la Culture.

- Le chapiteau sera réservé cette année aux ONG, universités, ministère de l’Education nationale, l’Union des écrivains du Maroc et non aux soldeurs.

- Le Siel est devenu au fil des années une véritable fête du livre qui dure 10 jours. Elle permet au Marocains de renouer chaque année avec la lecture. Nous devons respecter les 600.000 visiteurs, dont 90.000 enfants, qui font le déplacement chaque année», affirme-t-il. Ce salon est aussi l’occasion de lancer de nouvelles parutions. «Si un éditeur produit une dizaine de livres par an, au moins 4 seront publiés lors du salon»,

L’édition 2012
● Le Siel aura pour thème: «Livre, support du savoir et levier de développement».

● L’Arabie saoudite est l’invitée d’honneur pour cette 18e édition.

● Un site web et une page sur Facebook seront dédiés au salon avec un lancement quotidien des enregistrements des conférences, possibilité de recherche virtuelle de documents et un service de questions-réponses.

● Une exposition sur «le premier livre» est prévue en hommage aux écrivains marocains, avec la publication d’un beau livre regroupant les témoignages de plus de 90 écrivains marocains, ainsi qu’une bibliographie exhaustive du 1er livre de romanciers, poètes et dramaturges marocains.

● Une compétition «Jeunes et lecture… quels regards?» sera organisée ainsi que l’opération «Donner un livre… ouvrir une porte sur l’avenir», dont l’objectif est d’une part la sensibilisation des citoyens au droit à la lecture des populations défavorisées.

En voyant le titre en dirait le Maroc en ébullition pour ce problème. Il y a 3 personnes qui lisent des livres au Maroc

C'est notre rôle de sensibiliser les gens. les Marocains doivent lire pour que le Maroc s'évolue je sais qu'on ne peut pas changer ou obliger les gens à nous écouter mais on doit faire nos efforts et pourquoi pas avec nos familles, nos amis et notre entourage

Et moi je vous dis bon courage car il y a du boulot : https://mizania.forumdediscussions.com/t3394-lecture-et-lecture