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 Taxis : quand on plonge un secteur dans l’anarchie

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Taxis : quand on plonge un secteur dans l’anarchie  Empty
MessageSujet: Taxis : quand on plonge un secteur dans l’anarchie    Taxis : quand on plonge un secteur dans l’anarchie  Icon_minitimeLun 26 Mar - 12:13

J’avais écris sur le conflit entre petite et grand taxis à Ouarzazate
https://mizania.forumdediscussions.com/t3504-ouarzazate-petits-taxi-contre-grands-taxis

Régulièrement dans la presse, je trouve des articles sur des grèves, conflits, revendications. Un tour de piste :

Casablanca :Des manifs des exploitant des taxis pour un contre plus juste avec le propriétaire de l’agrément

En général, l’agrément est loué à l’exploitant à quelque 2.500 DH par mois avec un droit d’entrée qui avoisine les 50.000 DH. Mais cet exploitant a aussi ses propres problèmes puisqu’à l’expiration du contrat, le propriétaire de l’agrément le reprend systématiquement pour le relouer à une autre personne, avec le fameux droit d’entrée qui atteint à nos jours les 120.000 DH.

Pour de nombreux syndicats et associations, il faudra réviser la convention-type qui a été établie par les autorités, afin de normaliser les relations entre les propriétaires d’agréments et les chauffeurs des petits taxis. Ces derniers restent, en outre, critiques vis-à-vis de la mise en place de la carte professionnelle. Une disposition qui a été apportée par le nouveau code de la route et qui semble faire des mécontents. «Pourquoi nous demander une fiche anthropométrique pour avoir cette carte?», s’interroge un chauffeur. En tout cas, la carte professionnelle est censée mettre fin au travail informel et instaurer une relation contractuelle entre le détenteur de l’agrément et le conducteur.

Une autre revendication est rapportée aux conditions sociales des nouveaux chauffeurs de petits taxis. Ces derniers s’élèvent contre le non-respect du code du travail, notamment leur non-affiliation à la Caisse nationale de sécurité sociale.


Rabat : les taxis, notamment les grands, une grève de 24h

Selon les syndicalistes, la gestion de la relation, via un contrat liant le propriétaire de l’agrément et le chauffeur, pose de sérieux problèmes. Ils reprochent aux services de la wilaya de prendre position en faveur du propriétaire de l’agrément.

Rappelons que dans le cadre de ce contrat, ce dernier reçoit du chauffeur un montant sous forme de loyer qui varie entre 1.200 et 1.500 DH par mois, voire beaucoup plus en fonction de la taille du taxi. A cela s’ajoute une somme réglée à l’avance, communément appelée «pas de porte», soit un droit de bail de près de 60.000 DH pour un contrat de 5 ans. «Au moment du renouvellement du contrat, le propriétaire de l’agrément revoit à la hausse ce montant, ce qui pose un problème au chauffeur», explique Sabir, un des grévistes. Pour lui, souvent ce problème se transforme en conflit «qui ne devrait pas être réglé par la wilaya, mais par la justice», estime-t-il à l’instar de la corporation. «En cas de non-entente entre les deux parties, la wilaya procède à la récupération des documents du taxi y compris l’agrément auprès des chauffeurs, explique de son côté le syndicaliste Hassan Khlifi, ce qui pousse le chauffeur au chômage forcé».

Les autorités, quant à elles, restent fermes, assurant que la gestion des agréments des taxis relève de leurs prérogatives. En cas de conflit, des efforts sont déployés pour trouver un terrain d’entente entre les deux parties et aboutir à la reconduite du contrat. Si cette mission s’avère impossible, «il est effectivement procédé à la récupération des documents du taxi qui portent le nom du propriétaire de l’agrément et non celui du chauffeur», est-il indiqué. Pour pallier ce genre de conflit, le responsable de la wilaya rappelle que le ministère de l’Intérieur a préparé un projet de contrat sous forme de subdélégation pour formaliser la relation entre le propriétaire de l’agrément et le chauffeur. Mais cette initiative n’a pas trouvé d’écho auprès des syndicats, selon notre source à la wilaya.

Casablanca : les transporteurs touristiques se plaignent

Les transporteurs touristiques se disent «outrés» par la non application de la loi devant les agressions répétitives qu’ils subissent, notamment (mais pas exclusivement) devant certains grands hôtels.

La configuration est toujours la même: de grands taxis sont stationnés en file, à l’affût des touristes. Lorsque ces derniers font appel à des sociétés spécialisées pour leurs déplacements, les réactions peuvent être très agressives. Les touristes sont «insultés» et souvent «empêchés de mettre leurs affaires dans le coffre». Cela peut aller jusqu’à bloquer le passage de la voiture, ce qui est considéré comme un délit aux regards de la loi.

A l’occasion d’une réunion de l’Association régionale des transports touristiques du grand Casablanca (ARTTC), où une douzaine de sociétés de transports touristiques étaient réunies, plus de la moitié a déclaré avoir affronté les mêmes déconvenues. Certains se sont retrouvés obligés de soudoyer les taximen pour débloquer la situation, d’autres ont préféré porter plainte, «sans que la procédure n’aboutisse». Dans ce dernier cas, ils déclarent unanimement que la rengaine est toujours la même : «le chauffeur en question va au commissariat avec les taxieurs, souvent nombreux. La police retient tout le monde, invective souvent le chauffeur venu déposer plainte, et tout le monde est relâché avant la fin de la journée». La petite moitié restante affirme avoir peur d’être la prochaine cible. Pourtant, les grands taxis ne sont mandatés que pour le périmètre périurbain, sauf exceptions rares. Mais cet argument n’est «jamais pris en considération» estiment les transporteurs touristiques «c’est toujours l’esprit de conciliation qui l’emporte».

Deux hypothèses pourraient expliquer cet état des choses.
- La première c’est que les grands taxis répondent à un vrai besoin en transport urbain, même s’il ne s’agit pas de leur domaine de base. La désorganisation des bus, leur surpopulation, l’inexactitude de leurs horaires et leur nombre, ne suffisent pas aux déplacements des Casablancais. Si aucune solution de rechange n’est proposée, l’affaire risque de se terminer en slogans et banderoles dans la rue.


- Deuxième possibilité, cette affaire mènerait à rouvrir le douloureux dossier des agréments des grands taxis. Si tel est le cas, la politique de transparence et de publication des listes d’agréments engrangée par le gouvernement Benkirane pourrait, si elle se poursuit, donner un début de solution à ce problème.


En plus de ce conflit avec les grands taxis il soulignent un certain nombre de dysfonctionnements :

Ils ne peuvent prendre un client que si une agence touristique ou un hôtelier leur délivre un voucher, (ndlr se prononce «voutchère», à l’anglo-saxonne). Or, les transactions se font majoritairement par mail, rendant ces vouchers «obsolètes».

De plus, l’interdiction pour ces agences de traiter avec des clients marocains leur pèse, et freine leur activité. Le transporteur touristique n’a le droit de le prendre qu’avec une autorisation exceptionnelle de la délégation des transporteurs nationaux .



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