La BEI n’accompagnera le TGV «que si c’est rentable»

Le président de la BEI (banque europenne d’investissement) Philippe Maystadt a fait comprendre au ministre de l’Economie et des Finances marocain, Salaheddine Mezouar que la BEI ne pourrait pas prendre une position sur le financement du TGV tant que l’étude de rentabilité du projet n’aura pas été achevée.

«On ne peut aller devant notre conseil d’administration que lorsque l’on peut démontrer que le projet a un taux de retour suffisant», a précisé le président de la BEI, tout en espérant «qu’avant la fin 2009 », son institution prendra une décision de financement à son sujet.

Des contrats d’environ 70 millions d’euros (780 millions de DH environ), portant sur une aide technique de la SNCF française à la réalisation de la future ligne TGV Tanger-Casablanca, ont été signés à Rabat.

La SNCF supervisera les études du projet et aidera à préparer les travaux sur la ligne. Près de 80 personnes vont travailler à Paris comme à Rabat pour le projet.