Beaucoup de salariés n'ont pas pu se rendre au travail à cause du mauvais temps.
En ont-ils le droit ?
Que risquent-ils sinon ?
Le code du travail ne prévoit aucune disposition particulière en matière d'intempéries. Les seules conditions qui existent en matière d'intempéries ne concernent que les salariés du bâtiment.
Face à ce vide juridique, la prudence et le bon sens sont de mises : le salarié est avant tout tenu de prévenir son employeur et il doit justifier son absence s'il ne peut vraiment se déplacer : bulletin météo, coupure de journal, photo ou vidéo, il doit prouver qu'il n'avait aucune solution pour se rendre au travail.
Les situations se règlent "au cas par cas". En conséquence, "il faut impérativement que les salariés se prémunissent de preuves au cas où leurs employeurs contesteraient leurs éventuelles absences. Sinon ils s'exposent à des mesures disciplinaires pouvant aller jusqu'à un licenciement".
Les absences dues à la météo se règlent donc le plus souvent à l'amiable. Salariés et employeurs s'entendent sur la pause d'un jour de congé ou de RTT.