La saisie l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) se fera en ligne, de manière non anonyme, en cas d'abus ou de dérapages des forces de police.
Jusqu'à présent, deux services étaient chargés de faire de traquer ripoux et auteurs de bavures : l'IGS (inspection générale des services) à Paris et de sa proche banlieue et l'IGPN, compétente en province et en grande banlieue parisienne.
La réforme, annoncée début 2013, vise à "réorganiser" les deux entités, avait expliqué en juin leur "patronne" Marie-France Monéger. L'IGS deviendra une délégation de l'IGPN qui va en créer de nouvelles à Rennes, Lille, Metz ainsi qu'une antenne à Nice outre ses trois implantations actuelles à Marseille, Lyon et Bordeaux, son siège étant à Paris place Beauvau.
"C'est aussi un moyen de savoir ce que les usagers ne supportent pas de et dans leur police", avait-elle fait valoir. Les inspections reçoivent déjà quelque 2.300 signalements chaque année, mais jusqu'ici seule l'IGS pouvait être saisie directement par des particuliers.
L'IGPN va également, dans le cadre de la réforme, "s'ouvrir" à des "observateurs extérieurs", une autre nouveauté. Un comité d'orientation sera ainsi composé pour moitié de policiers et pour l'autre d'un avocat, d'un journaliste, d'élus ou du Défenseur des droits avec qui les inspections sont déjà en relation.
Lien pour les signalements : http://www.police-nationale.interieur.gouv.fr/Organisation/Inspection-Generale-de-la-Police-Nationale/Signalement-IGPN