L'arsenal anti-bandes voulu par Nicolas Sarkozy

Depuis mars, Nicolas Sarkozy a annoncé la création de 3 nouveaux délits :
- L’appartenance à une bande (Le code pénal prévoit déjà les infractions d'attroupement sur la voie publique, et l'attroupement armé)
- L’intrusion dans un établissement scolaire (auparavant ce n'était qu'une contravention)
- Port de la cagoule dans une manifestation. (L’interdiction de porter un masque en dehors des périodes de carnaval existe déjà)

Il avait aussi annoncé des mesures concernant directement les forces de l'ordre et leur réorganisation :
- Création d'un fichier des violences urbaines (existe déjà, le fichier GEVI (gestion de la violence) recense leurs auteurs depuis 1996)
- Mise en place d'états-majors de police à l'échelle des agglomérations,
- Création de groupes de renseignements spécialement dédiés aux bandes,
- Renforcement des unités territoriales de quartier et augmentation du nombre de dispositifs de vidéosurveillance.

D'autres mesures devraient enfin être consacrées à la protection du monde scolaire :
- Aggravation des sanctions contre le personnel éducatif,
- Renforcement des contrôles à l'accès des établissements
- Identification des établissements sensibles (existe déjà) avec renforcement du système du policier référent.

Ainsi on comprend la notion de réforme en France. On surfe sur un élément de l’actualité, on fait semblant de se donner à 100% pour protéger les Français. La méthode : on prend des choses qui existent, on change la déco et on les propose comme des recettes magiques qui vont résoudre tous les problèmes.

On ose pas se regarder de face et se dire pourquoi ce que j’ai fais il y a 2 ou 3 ans ne marche plus? y –a-t-il un moyen de l’améliorer ???

Le court terme l’emporte malheureusement toujours.

Les dégâts de la crise internationale sur l’emploi se précisent. 31.680 salariés ont disparus des registres de la CNSS en février 2009 comparativement à la même période que l’année dernière.

C’est dans le textile et l’automobile où les dégâts ont été importants avec la perte respectivement de 11.653 et 2.586 emplois. Et c’est aussi durant ce mois de février que des baisses ont été enregistrées dans l’hôtellerie, les BTP et le tourisme.

Et les chiffres la dessus ne concernent que les emplois déclarés. Pour ceux au noir (la quasi-totalité, la situation doit être encore plus catastrophique)