Le marché n’assure pas des produits de logements adaptés au pouvoir d’achat des ménages des couches moyennes.
l’année 2009 serait l’année du logement moyen
La population dont les revenus oscillent entre 3.000 et 15.000 DH. Ce qui représente pas moins des 2/3 des ménages urbains et un marché potentiel solvable de 81.000 logements/an avec un accroissement annuel de 123.000 ménages.
Maîtrisant les dépenses liées à l’habitat à un seuil maximum de 35%.
Pour la période 2008-2012, le ministère prévoit la production de 114.000 logements /an pour répondre aux nouveaux besoins et résorber 50% du déficit cumulé. Ce qui nécessiterait la mobilisation de 1.600 ha/an, soit, pour les 5 années, quelque 8.000 ha.
A la première catégorie (revenus entre 3.000 et 6.000 DH), l’on prévoit, d’une part, des appartements à partir de 60m2 dont les prix vont de 250.000 à 300.000 DH.
D’autre part, des lots équipés de 70 m2 minimum dont les prix vont de 60.000 à 80.000 DH.
Pour la deuxième composante (revenus entre 6.000 et 15.000 DH), trois types de produits sont prévus. D’abord, des appartements à partir de 75 m2 d’une valeur qui varie entre 400.000 et 600.000 DH. Ensuite, de petites villas à partir de 150 m2 au prix de 600.000 à 800.000 DH.
Enfin, des lots équipés à partir de 70m2 pour 150.000 à 200.000 DH.
Construire son logement revient moins cher que de l’acheter fini. Le foncier qui représente une bonne partie de la valeur du produit. Des lots équipés seront donc proposés dans le cadre du plan d’action 2008-2012. Le groupe Al Omrane et les Agences urbaines assureront l’encadrement pour l’auto-promotion et l’auto-construction