Bruxelles soupçonne Microsoft de se procurer un avantage commercial déloyal à l'égard de ses concurrents en intégrant systématiquement Internet Explorer à son système d'exploitation Windows, qui équipe quelque 90 % des ordinateurs personnels dans le monde. La Commission estime que Microsoft lèse ainsi Firefox (Mozilla), Chrome (de Google), ou encore Opera du norvégien Opera Software.
Microsoft a précisé que, selon les termes de sa nouvelle proposition, "les consommateurs achetant un nouvel ordinateur sous Windows avec Internet Explorer installé par défaut verraient s'ouvrir une fenêtre multichoix par laquelle ils pourraient, s'ils le veulent, facilement installer des navigateurs concurrents".