La population de la ville, estimée à quelque 150.000 personnes, elle est multiplié au moins par 3 durant la période estivale.
Au pic de la saison estivale de l’année écoulée, les déchets ont atteint quelque 150 tonnes par jour (contre 105 à 110 durant le reste de l’année). Alors que la collecte quotidienne a tourné exceptionnellement autour de 216 tonnes, dit Khadir.
La mobilisation de l’ensemble du personnel de Sita n’a pas été suffisante pour faire face à la situation. En plus des 228 employés et ouvriers, il a été fait appel à 50 autres personnes saisonnières pour couvrir les axes et les rues de la ville. Le renfort de 35 autres saisonniers a été également nécessaire pour le nettoiement de la plage. Ces derniers travaillaient matin et après-midi depuis le port jusqu’à la sortie de la ville sur une distance de près de 4 km. Les employés ont été plus qu’excédés par le manque de civisme et par le manque de respect de l’environnement par les estivants, dit le chef du centre Sita d’El Jadida.
Par ailleurs, les équipements ont été également renforcés en plus des 8 bennes à ordures ménagères et des bennes TP comme stipulé dans le cahier des charges, est-il indiqué.
En outre, les tournées de ramassage ont été triplées. Les balayeurs et les ramasseurs étaient parfois obligés de refaire 2 fois le même trajet. Pour les aider, 4 tonnes de sacs en plastique ont été distribuées et mises à la disposition des ouvriers de la ville et de la plage.
Malgré tous ces efforts, les déchets s’amoncelaient de manière spectaculaire juste après le passage des camions bennes et des balayeurs. Le constat est que les campagnes de sensibilisation n’ont pas été très percutantes. La majorité des estivants de passage ne se considère pas concernée par la propreté des lieux de résidences temporaires. Une attitude qualifiée de très peu citoyenne.