Depuis sa création en août 2007, Intent Maroc a été témoin de la naissance de plus de 80 projets, tous secteurs confondus. Un chiffre qui sera multiplié par deux en 2010.
Doté du statut d’association marocaine à but non lucratif, Intent Maroc a pour principale mission de former et d’encadrer des investisseurs marocains résidant à l’étranger souhaitant renouer avec leur pays d’origine à travers la création de PME.
Cette initiative entre dans le cadre de son projet intitulé «Face Maroc». Ce dernier est doté d’un budget de 2 millions d’euros sur 3 ans (2009-2010) dont 1,5 million versé par la Commission européenne.
Un fonds d’investissement en gestation
Outre l’encadrement en amont de la création de l’entreprise, Intent Maroc accompagne le jeune promoteur jusqu’à ce qu’il mette sur pied son projet et commence à avoir les premiers fruits de son labeur. «La durée d’accompagnement dure 2 ans en moyenne, mais elle est
variable selon la nature et l’envergure du projet. Ceci dit, on reste toujours à sa disposition en cas de besoin», explique-t-elle.
Pour le moment, Intent Maroc ne finance pas directement les projets, mais peut faire de la médiation. Par ailleurs, un fonds d’investissement propre à l’association est en gestation. Dans l’avenir, ce fonds participera à hauteur de 20 à 30% au capital nécessaire à certains projets.
Outre le conseil et la médiation, Intent peut également fournir des garanties supplémentaires auprès des banques les plus exigeantes.
L’association est ouverte à tous les MRE voulant investir au Maroc, ayant l’intention de s’y installer ou pas. «Le projet doit impérativement respecter l’environnement, employer une main-d’œuvre marocaine en âge de travail, et doit participer à l’essor économique de la région où il va avoir lieu», tient à préciser Mohamed Berrada, président du projet. Et ce n’est pas tout, puisque les candidats seront tenus après validation de leurs projets de réussir une série d’examens.
Intent Maroc n’œuvre pas seule, elle est épaulée par plusieurs organismes nationaux et internationaux. «Au niveau du Maroc, il y a la fondation de la Banque Populaire qui nous offre des sessions de formation au profit des candidats, Dar Damen qui leur fournit des fonds de garantie. De même, les CRI, les Chambres de commerce et la Fondation Hassan II n’hésitent pas à prodiguer le conseil et l’encadrement nécessaires», affirme Berrada. Sans assurent des formations à des tarifs très avantageux.