"Renault n'a commis aucune faute inexcusable". Le tribunal des affaires de Sécurité sociale (Tass) de Versailles a écarté jeudi la responsabilité du constructeur automobile dans le suicide d'un salarié en 2007. Une accusation retenue il y a un an pour le suicide d'un premier employé.
Salarié depuis 1986, Hervé T., technicien de 45 ans, avait été retrouvé noyé en janvier 2007 aux abords du Technocentre de Renault à Guyancourt, dans les Yvelines. En mai 2006, il avait fait une tentative de suicide avant de changer d'affectation quelques mois plus tard, le médecin du travail préconisant un "poste moins stressant". Dans leur décision, les juges ont considéré que la marque au losange avait "pris les mesures qui s'imposaient à savoir son reclassement à partir d'octobre 2006 sur un poste moins stressant (...) où son anxiété avait baissé".