Le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD) a enquêté sur 11 pays –dont le Maroc sur les discriminations raciales.
Le Maroc s’en sort plutot bien avec quelques satisfactions :
- La réforme du code de la nationalité qui permet à la femme marocaine de transmettre sa nationalité à ses enfants,
- la loi relative aux partis politiques, interdisant toute constitution d'un parti politique sur une base discriminatoire,
- le Code de la presse de 2003, dont les dispositions punissent toute incitation à la discrimination raciale, la haine ou la violence raciale, voilà autant d'éléments positifs relevés par les experts.
- le code du travail qui protège les employés
- le code de la famille assure davantage l'égalité entre l'homme et la femme.
Les experts se félicitent que le Maroc donne le droit aux individus de saisir directement le CERD s'ils se sentent victimes de discrimination raciale.
Mais parce qu’il y a toujours un mais, il y a quelques reproches :
- Primauté donnée dans sa constitution législation interne sur les traités internationaux.
- La non reconnaissance de l’ Amazigh comme langue officielle
- Cas de discrimination raciale envers certains Amazighs particulièrement dans le domaine de l'emploi et des services de santé, surtout quand ils ne parlent pas arabe
- Absence totale d'un cadre législatif et institutionnel pour la protection de réfugiés et de demandeurs d'asile.
- Les « prénoms à caractère marocain ». Les autorités marocaines peuvent refuser des prénoms donnés aux enfants marocains quand elles estiment que ces noms ne sont pas de caractère marocain.