- Itinéraires imposés
- Refus de courses (pas essez rentable)
- Refus de prendre des groupes de 2 ou 3 personnes
ect ...
Pourtant, deux arrêtés municipaux permanents («8-62» et «9-62») du 25 septembre 1962 et un dahir (n° 1-63-260) du 12 novembre 1963, régulent, en principe, le transport par taxis. Ils stipulent, entre autres, que le client du petit taxi a bien des droits qu’il doit réclamer à chaque course :
- Il peut exiger, notamment, que le compteur soit visible et mis en marche avant son départ.
- Il peut refuser que le taximan charge d’autres clients et exiger de lui de suivre l’itinéraire qu’il lui indique.
Il est à savoir, aussi, que le client n’est pas obligé de supporter les discours du taximan ou ses goûts musicaux.
D’un autre côté, le véhicule doit être propre et bien entretenu et les chauffeurs doivent avoir une tenue vestimentaire correcte.
La loi leur interdit de fumer dans la voiture ou de refuser d’embarquer des clients.
Selon les professionnels, les textes, cités ci-dessus, sont très anciens, dépassés, incomplets et contradictoires.
Quel est le rôle des autorités locales et centrales? En principe, elles sont tenues d’instaurer une organisation efficace du transport urbain en général (taxi, bus, train, transport touristique...). Elles doivent, ainsi, faire respecter les dispositions légales et veiller à leur bonne exécution. Or, le secteur du transport par taxis, pourtant si indispensable à une grande majorité des citoyens, n’est pas régi par une réglementation adéquate.
A titre d’exemple, l’article 21 bis du dahir de 1963 prévoit la création d’un Comité provincial du transport (CPT) qui doit normalement gérer et coordonner entre tous les moyens du transport urbain de la ville. Force est de constater, malheureusement, que ce fameux CPT n’a jamais vu le jour.
Aussi, l’article 2 du même dahir exige que la réglementation des taxis doive être soumise aux directives des autorités locales. Ceci étant, le secrétaire général de la CGT ne s’est pas retenu pour affirmer que «chaque fois que ce problème est soulevé, les autorités locales prétendent que tout relève du ministère de tutelle. Ce dernier, à son tour, renvoie la balle aux responsables locaux... et la situation scandaleuse des pratiques des taxis demeure telle quelle».
Portez plainte!
Les clients ont le droit de relever le numéro du petit taxi et de porter plainte contre les infractions du chauffeur, au bureau des taxis.
A noter que celui de Casablanca enregistre en moyenne 5 à 7 plaintes par jour.
Après chaque plainte, le chauffeur de taxi devrait être convoqué , afin de rédiger un PV qui doit être envoyé à la wilaya. Dans ce cadre, une commission disciplinaire composée d’un représentant de la wilaya et d’un représentant de la Sûreté nationale se réunit chaque jeudi pour traiter ce genre de litiges.
La plupart des plaintes concernent le non-respect du client ou le refus de l’emmener à sa destination. Dans ces cas, les sanctions prévues sont soit un avertissement, soit un retrait du permis de confiance.
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