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| Le ferry « Biladi » bloqué à Tanger Med pour factures impayées | |
| | Auteur | Message |
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justice
Nombre de messages : 481 Points : 624 Réputation : 2 Date d'inscription : 16/06/2011 Age : 72 Localisation : grenoble france
| Sujet: Le ferry « Biladi » bloqué à Tanger Med pour factures impayées Sam 26 Nov - 10:24 | |
| Plus moyen de compter sur le ferry « Biladi » pour rallier Tanger (Nord du Maroc) à Sète (Sud de la France). En tout cas pour les prochains jours voire semaines à venir. Mardi dernier, la traversée prévue à destination du port Français n’a pas eu lieu en fin de compte. Et pour cause, la Comarit propriétaire du ferry n’a pas fini de s’acquitter de ses dettes portant sur des factures de carburant. La justice s’est mêlée de l’affaire : le tribunal de première instance de Tanger a ordonné l’assignation à quai du bateau. Le Biladi à quai au port de Sète $j("#article_img").attr("longdesc", "http://i.ycdn.org/files/articles/698f87598131543dad4322581cb243b3.jpg"); $j("#article_img").attr("title", ""); $j("#article_img").fullsize({shadow: false, iconOffset: 2, destroy : false, extraTrigger: ".myClass", parentSteps: 2}); C’est la seconde fois que le ferry Biladi subit une saisie conservatoire. Cette fois-ci, ce sont cinq millions d’euros apprend on qui doivent être déboursés par la Compagnie maritime Comarit pour permettre au bateau de voguer à nouveau. Face à la dette impayée, l’Agence « Tanger Med Port Authority » chargée de gérer le Port Marocain n’a pas manqué d’aviser les autorités judiciaires. Un agent du tribunal de première instance de Tanger a procédé mardi à l’opération de saisie, annulant ainsi le voyage prévu pour Sète. Ce sont 450 passagers qui étaient à bord du navire. Celui-ci n’en finit pas de causer des déceptions. Courant Janvier 2011, le paquebot avait été immobilisé de force. La Comarit devait rembourser la somme de 20 millions d’euros à en croire les faits rapportés à l’époque par le quotidien régional français Midi Libre. La semaine d’avant, c’est le navire « le Marrakech » qui avait été saisie pour le même motif : factures de carburant impayées. Les deux ferrys appartiennent à la compagnie marocaine Comarit, pionnièrede la navigation maritime sur l’axe France-Maroc. Bien connu des Marocains résidant en France, elle reste à ce jour la seule à proposer des voyages vers le Maroc depuis l'hexagone, au départ du port de Sète. La Comarit confrontée à des soucis de trésorerie...Ces dettes impayées viennent s’ajouter à la liste de maux dont est accusée la compagnie maritime et font l’objet de commentaires. En effet, le propriétaire de la Comarit n’est autre que le père de l’ancien maire de Tanger Samir Abdelmoula. Le patriarche dénommé Ali serait-il beaucoup plus occupé à sa carrière politique puisqu’également candidat du Parti Justice et Développement (PJD) à Sidi Kacem, à l’occasion des élections législatives prévues ce Vendredi ? Mystère. En attendant, les passagers exaspérés des deux pays font les frais de cette mauvaise gestion financière. … en plus de problèmes techniques récurrents ?Ces dernières années à plusieurs reprises, la COmpagnie MArocaine de NAVigation devenu Comarit a dû faire face à des soucis d’ordre technique en assurant régulièrement la maintenance de ses appareils. En 2005, le Biladi avait été arrêté pour « vibrations anormales ». Les navires essuient également nombre de critiques de la part des passagers à propos des conditions de traversée. Lors de la première saisie du bateau en Janvier dernier à Sète, une explication avait été donnée selon laquelle le bureau Comanav de Sète en était à l’origine. Les bureaux de Casablanca avaient infirmé cela. Pour cette fois-ci, pas d’explications données par la filiale marocaine qui reste muette. Le Biladi n’a pas été retenu longtemps L’Economiste sait « de bonnes sources », que le paquebot « Biladi » la Comarit, n’est pas longtemps resté au Port de Tanger, où il avait été bloqué pour des problèmes de factures impayées. Le quotidien affirme « qu’un accord de dernière minute a été trouvé avec l’armateur ». Le bateau a pu quitter le port le jour même, rapporte la publication, dans son édition du 25 novembre. | |
| | | Admin Admin
Nombre de messages : 6565 Points : 14237 Réputation : 135 Date d'inscription : 06/05/2008
| Sujet: Re: Le ferry « Biladi » bloqué à Tanger Med pour factures impayées Sam 26 Nov - 12:46 | |
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| | | Admin Admin
Nombre de messages : 6565 Points : 14237 Réputation : 135 Date d'inscription : 06/05/2008
| Sujet: Re: Le ferry « Biladi » bloqué à Tanger Med pour factures impayées Jeu 12 Jan - 12:34 | |
| Les bateaux de la Comarit et de la Comanav sont bloqués au port de Sète depuis vendredi 06/01/2012.
Les 400 passagers ont pu regagner le Maroc dès samedi matin grâce aux interventions des autorités marocaines et françaises.
La cause : la saisie conservatoire des bateaux assurant la liaison avec le port de Tanger Med. Il s’agit du Biladi et du Marrakech, appartenant respectivement à la Comarit et à la Comanav.
Certains voyageurs en colère n’ont pas pu se faire rembourser, la compagnie s’est refusée à tout remboursement, prétextant une panne des systèmes informatiques (bizarre ces systèmes informatiques qui tombent en panne pour les remboursements, et qui s'avèrent très efficaces pour encaisser l'argent).
La cause n’est autre que les énormes ardoises que traîne la Comarit depuis quelque temps. Selon des sources sur place, la Comarit serait redevable d’environ 3 millions d’euros à titre de travaux de réparation de ses bateaux auprès d’un chantier naval espagnol. L’entreprise a aussi sur le dos des arriérés non encore réglés au titre de factures de combustible. (il faut apprendre à payer son dû, imaginez un peu que les passagers montent dans les bateaux sans payer !!!)
Mais ce n’est pas la première fois que ce genre d’incident se produit. La dernière fois, c’était en décembre pour le Biladi. Le bateau a été saisi au port de Tanger Med sur ordre du tribunal de Tanger pour le règlement d’ une ardoise de plus de 60 millions de DH pour frais d’amarrage et de combustible.
Mais l’opération de saisie n’a duré que quelques heures, un accord avait été trouvé à la dernière minute et le bateau a pu reprendre la mer comme prévu mardi après l’acquittement de ses dettes.
Une saisie inédite à Tanger Med, mais courante pour la Comarit à Sète puisque cette procédure s’est répétée 4 fois depuis début 2011. Le contentieux qui concerne principalement des factures de combustible est généralement réglé dans les jours qui suivent afin de pouvoir quitter le quai français.
Pour rappel, le Bni-Nsar, bateau appartenant aussi à la Comanav, est en rade au port de Sète depuis quelques semaines. Le bateau, qui assurait la liaison Sète-Nador, a été mis en réserve après que la ligne ait été fermée pour défaut de rentabilité.
Mais la multiplication de ces saisies et leur fréquence croissante soulèvent de grandes questions sur la santé financière de la Comarit. Dans le secteur maritime, les derniers événements ne font que confirmer les problèmes de gestion et la crise dont souffre cette entreprise, surtout depuis la reprise de l’activité passagers de la Comanav en février 2009. Une opération qui avait alors coûté près d’un milliard de DH à l’entreprise. | |
| | | Admin Admin
Nombre de messages : 6565 Points : 14237 Réputation : 135 Date d'inscription : 06/05/2008
| Sujet: Re: Le ferry « Biladi » bloqué à Tanger Med pour factures impayées Lun 16 Jan - 17:39 | |
| La Comarit vient de perdre un autre de ses ferrya. Il a été saisi cette fois ci c'est à Algesiras. Ce n'est pas sérieux. Retour sur une autre actualité, celle du bateau de croisière naufragé à coté des côtes italiennes. Le commandant du navire est accusé entre autre d'abandon du navire. Il risque rien que pour ce délit 12 ans de prison.
Un commandant de navire ne doit jamais abandonner ces passagers. |
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| | | Admin Admin
Nombre de messages : 6565 Points : 14237 Réputation : 135 Date d'inscription : 06/05/2008
| Sujet: Re: Le ferry « Biladi » bloqué à Tanger Med pour factures impayées Mar 17 Jan - 18:25 | |
| Quelques éléments par rapport aux soucis actuels des armateurs marocains :
- L’exploitation d’un bateau comme l’Ibn Batouta sur la ligne Tanger Med-Algéciras suppose des charges allant de 150.000 à 180.000 DH par jour incluant frais d’équipage, combustible, entretien et frais portuaires, entre autres.
- L’utilisation de bateaux modernes comme les ferrys rapides permettrait de réduire les frais d’exploitation mais à l’achat, ils s’avèrent très onéreux. A titre d’exemple, un ferry de dernière génération, comme l’Alhucémas que Balearia a mis sur la ligne Tanger Med-Algéciras en juin dernier coûte la bagatelle de 90 millions d’euros, soit un peu plus d’un milliard de DH, hors de portée des possibilités économiques des armateurs marocains.
- D’après certaines sources, redevables à leurs fournisseurs et prestataires de services de la bagatelle d’au moins 500 millions de DH.
- Aujourd’hui, les armateurs marocains assurent moins de 11% des échanges extérieurs du Royaume qui se font à 98% par voie maritime. Ce pourcentage remonte à 48% pour le trafic dans le détroit de Gibraltar.
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| | | Admin Admin
Nombre de messages : 6565 Points : 14237 Réputation : 135 Date d'inscription : 06/05/2008
| Sujet: Re: Le ferry « Biladi » bloqué à Tanger Med pour factures impayées Mar 24 Jan - 1:24 | |
| L’autorité portuaire du port Tanger Med vient d’ordonner la saisie d’un des bateaux de la flotte de ferrys de la compagnie IMTC, le Rif.
Selon des sources au sein du port, la compagnie est redevable à la société italienne Grandi Navi Veloci de près de 3 millions d’euros (35 millions de DH) au titre de la commercialisation de la ligne Tanger-Barcelone-Gênes.
L’IMTC agissait en effet au Maroc en tant qu’agent général pour le compte de l’armateur italien.
Selon des sources proches du dossier, les négociations sont en cours entre les deux compagnies maritimes avec l’espoir d’arriver à un accord pour que le ferry amarré puisse reprendre la mer. | |
| | | simo
Nombre de messages : 274 Points : 299 Réputation : 9 Date d'inscription : 07/05/2008
| Sujet: Re: Le ferry « Biladi » bloqué à Tanger Med pour factures impayées Dim 29 Jan - 19:25 | |
| Je pense que ça commence à devenir inquiétant pour les retours de cet été. Au rythme de confiscation actuelle, il n'y aura pas de bateau cet été. | |
| | | Admin Admin
Nombre de messages : 6565 Points : 14237 Réputation : 135 Date d'inscription : 06/05/2008
| Sujet: Re: Le ferry « Biladi » bloqué à Tanger Med pour factures impayées Dim 12 Fév - 17:25 | |
| Le ministre français des Transports, Thierry Mariani, a saisi son homologue marocain Abdelaziz Rabbah pour débloquer la situation de plus de 200 marins dans le port de Sète. Les équipages de 3 ferries marocains (Marrakech, Biladi et Bni Nsar) sont immobilisés dans le port de Sète depuis plus d'un mois, le tribunal de commerce de Montpellier ayant notifié leur saisie en raison d'impayés. Ces membres de l’équipage n’ont plus de gasoil, donc plus d’électricité, ni de chauffage et surtout aucune nourriture. Une situation aggravée par le froid qui sévit en France. De surcroît, ces marins ne sont plus payés depuis 4 mois. Les membres d’équipage ont reçu la visite des membres du consulat de Montpellier qui ont promis que l’Etat marocain ne va pas laisser tomber ni la compagnie ni le personnel. 1.500 familles dépendent directement de cette entreprise |
Dernière édition par Admin le Ven 11 Mai - 15:55, édité 1 fois | |
| | | simo
Nombre de messages : 274 Points : 299 Réputation : 9 Date d'inscription : 07/05/2008
| Sujet: Re: Le ferry « Biladi » bloqué à Tanger Med pour factures impayées Dim 19 Fév - 12:31 | |
| Je pense pas que ça soit le bien être de ces marins qui motive le ministre français mais la finalité est bonne. Il faut que l'état marocain regarde de près ce qui se passe dans ces compagnies. | |
| | | Admin Admin
Nombre de messages : 6565 Points : 14237 Réputation : 135 Date d'inscription : 06/05/2008
| Sujet: Re: Le ferry « Biladi » bloqué à Tanger Med pour factures impayées Jeu 1 Mar - 19:02 | |
| Et pour ne rien arranger l'assaut de la concurrence :
Alors que la crise secouant le tandem Comarit/Comanav n’a pas encore trouvé une issue, le vide laissé commence à susciter des convoitises.
Grandi Navi Veloci, armateur italien, a déposé une demande en vue de relier Tanger et Sète par une liaison hebdomadaire via ferry.
GNV relie déjà Tanger à Gênes via Barcelone et il compte ainsi continuer sur sa lignée de spécialiste des connexions maritimes dites de longue durée.
Son entrée en service n’est pourtant pas encore confirmée, elle devra décrocher le visa du département de la Marine marchande marocain. | |
| | | Admin Admin
Nombre de messages : 6565 Points : 14237 Réputation : 135 Date d'inscription : 06/05/2008
| Sujet: Re: Le ferry « Biladi » bloqué à Tanger Med pour factures impayées Lun 12 Mar - 13:17 | |
| Pour pallier la défaillance de Comarit, le ministère de l’Equipement vient de lancer un appel d’offres pour l’octroi d’autorisations à durée limitée.
Elles concernent les lignes maritimes de transport de voyageurs et des véhicules entre le Maroc, la France et l’Espagne.
Les autorisations auront une durée maximale de 12 mois à partir du 1er mai 2012. La date limite des dépôts des candidatures est fixée au 23 mars 2012. | |
| | | Admin Admin
Nombre de messages : 6565 Points : 14237 Réputation : 135 Date d'inscription : 06/05/2008
| Sujet: Re: Le ferry « Biladi » bloqué à Tanger Med pour factures impayées Jeu 15 Mar - 15:12 | |
| Actuellement, le nombre de bateaux assurant la traversée entre le Maroc et les ports du sud de l’Europe s’élève à 10 ferrys: - 8 de courte distance reliant Tanger aux ports du sud de l’Espagne - 2 au long trajet atteignant Barcelone et Gênes en Italie. La capacité totale en places est d’environ 8.000 passagers avec 3.000 voitures par jour pour les lignes à courte distance et 2.000 passagers supplémentaires par semaine pour les lignes à long trajet, soit 50% de moins qu’en temps normal. Par rapport à la demande, l’offre est déjà très serrée même si le secteur est en période creuse. En effet, les ferrys partent à pleine charge, tant en passagers qu’en voitures. Dès les prochains mois, le nombre de passagers devrait connaître une nette croissance pour atteindre son niveau maximal lors de l’opération Transit MRE qui démarre en juin. Les plans de flotte lors d’antérieures opérations prévoyaient jusqu’à 30 bateaux avec une fréquence d’environ un départ par heure, mais avec l’absence de la Comarit/Comanav, cet objectif sera très difficile à atteindre. C’est en prévision d’une telle situation que le ministère de l’Equipement a lancé la semaine dernière un appel d’offres pour l’exploitation provisoire de 3 lignes maritimes reliant TangerMed à Sète d’un côté, Nador à Almeria et Sète de l’autre. Ces lignes devront entrer en service dès le 1er mai pour une durée maximale de 12 mois. Elles permettront de doper la situation sur le court terme et gagner quelques mois en attendant que la crise soit désamorcée. La mise sous saisie conservatoire des 11 bateaux sur un total de 12 de la Comarit-Comanav a eu aussi comme résultat de laisser à l’abandon plus de 500 marins et membres d’équipage dans les ports de Sète et Algésiras.
De plus, le doute plane sur la situation des 1.600 salariés que compte l’armateur au total. La situation est d’autant plus critique pour les marins car la législation maritime leur interdit de quitter les navires sous peine de perdre tous leurs droits, même si leurs salaires ne sont plus versés et qu’ils ne reçoivent aucune aide de leur employeur pour maintenir leurs navires. Leur situation empirant de jour en jour, ces employés ne vivraient dernièrement que des aides humanitaires apportées par divers organismes en Espagne et en France.
D’un autre côté, la Comarit est en train de négocier avec plusieurs banques marocaines un deal pour renflouer la société, selon plusieurs sources. Mais la facture est lourde et la pilule dure à avaler, le montant total des dettes de la Comarit dépassant les 30 millions d’euros sur l’autre rive du détroit. Au Maroc, les chiffres seraient encore plus élevés et les créanciers de la Comarit sont légion. C’est le cas de l’Agence portuaire TangerMed et de Marsa Maroc, en plus d’autres fournisseurs de biens et services.
Même si de ce côté du détroit, les poursuites pour impayés contre la Comarit se font rares. Pour les deux opérateurs portuaires, ce sont d’évidentes raisons politiques qui empêchent toute action en justice, pour le reste, c’est l’espoir de négocier la récupération ne serait-ce que d’une partie des dettes.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres : la crise du transport maritime marocain promet d’être très bénéfique aux opérateurs espagnols du transport ainsi qu’aux ports de Sebta et Melilia. Actuellement, les opérateurs ibériques Balearia et Acciona exploitent 3 bateaux sur les lignes reliant Algésiras à Tanger, des bateaux qui tournent à pleine capacité. Sur les lignes reliant l’Espagne aux ports de Sebta et Melilia, la demande est en croissance et devrait connaître, selon des sources portuaires, une montée en flèche dès les prochains mois. En effet, sur ces ports, même en basse saison, l’offre de transport est excédentaire et pourrait faire peser la balance des voyageurs vers ces ports. |
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| | | Admin Admin
Nombre de messages : 6565 Points : 14237 Réputation : 135 Date d'inscription : 06/05/2008
| Sujet: Re: Le ferry « Biladi » bloqué à Tanger Med pour factures impayées Ven 16 Mar - 17:33 | |
| La crise que traversent COMANAV et COMARIT incite les consommateurs à rester vigilent.
Sur les règles à observer et les précautions à prendre par les voyageurs Les voyageurs ayant choisi le bateau (ou autre) comme moyen de transport doivent prendre plusieurs précautions pour se prémunir contre les risques et faire face à un litige éventuel avec le transporteur.
- Ainsi, il faut se reporter aux conditions générales de vente et étudier attentivement les conditions générales liées au contrat de transport. Elles sont souvent disponibles sur le site internet de chaque compagnie et auprès de leurs points de vente.
- Il faut également prêter un intérêt particulier notamment aux paragraphes qui renseignent sur les conditions d’indemnisation en cas de retard et sur la définition des responsabilités de chacun.
- Quelles que soient les précisions de la publicité faite par les compagnies de transport, il est prudent de lire systématiquement les conditions générales de vente avant de conclure le contrat.
En effet, les documents publicitaires ne mentionnent pas généralement certains éléments essentiels, tels que les conditions de résiliation. Ainsi, la publicité n’est qu’un des éléments contractuels, qui engage la compagnie de transport, d’où la nécessité de rester vigilant.
Sur les obligations des compagnies maritimes vis-à-vis des voyageurs : La réglementation européenne se fonde sur les principes de non-discrimination au regard des conditions offertes par les transporteurs et instaure des droits à l'information et à l'assistance en cas de retard ou d'annulation du voyage. Il prévoit aussi la mise en place, dans chaque État membre d'un mécanisme de traitement des plaintes.
Ainsi, le Règlement (UE) du 24 novembre 2010 oblige le transporteur ou le transporteur substitué à faire en sorte que les voyageurs soient informés de façon claire et précise de leurs droits. Ces informations doivent être fournies de la manière la plus appropriée : dans tous les points de vente ainsi que par téléphone et internet.
En cas d'annulation ou de retard, les passagers doivent être informés au moins 30 minutes à l'avance. Si le retard est supérieur à 90 minutes, le transporteur devra fournir une collation et des boissons. En fonction de la durée prévisible du voyage, une indemnisation allant jusqu'à 25 % du prix du voyage pourra être allouée. Ces compensations ne seront toutefois pas dues si le retard ou l'annulation résulte de conditions météorologiques défavorables et exceptionnelles.
Par ailleurs, les opérateurs devront mettre en place des mécanismes de traitement des plaintes accessibles, la durée de traitement interne ne pouvant excéder 2 mois.
La loi française, quant à elle, oblige le vendeur à informer les intéressés, par écrit préalablement à la conclusion du contrat, du contenu des prestations proposées relatives au transport et au séjour, du prix et des modalités de paiement, des conditions d'annulation du contrat ainsi que des conditions de franchissement des frontières.
Lorsque, avant le départ, le respect d'un des éléments essentiels du contrat est rendu impossible par suite d'un événement extérieur qui s'impose au vendeur, celui-ci doit le plus rapidement possible en avertir l'acheteur et informer ce dernier de la faculté dont il dispose soit de résilier le contrat, soit d'accepter la modification proposée par le vendeur.
Cet avertissement et cette information doivent être confirmés par écrit à l'acheteur, qui doit faire connaître son choix dans les meilleurs délais. Lorsqu'il résilie le contrat, l'acheteur a droit, sans supporter de pénalités ou de frais, au remboursement de la totalité des sommes qu'il a versées.
Lorsque, avant le départ, le vendeur résilie le contrat en l'absence de faute de l'acheteur, la totalité des sommes versées par ce dernier lui est restituée, sans préjudice des dommages et intérêts auxquels celui-ci pourrait prétendre.
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| | | Admin Admin
Nombre de messages : 6565 Points : 14237 Réputation : 135 Date d'inscription : 06/05/2008
| Sujet: Re: Le ferry « Biladi » bloqué à Tanger Med pour factures impayées Mer 21 Mar - 16:10 | |
| L’Autorité portuaire de la Baie d’Algésiras (APBA) vient d’annoncer la décision d’interdire, à partir du vendredi 23 mars, le port de Tarifa aux bateaux de Boughaz Express, la filiale de la Comarit en charge des ferrys rapides.
La décision a été annoncée hier, 19 mars, et ce, à cause des dettes importantes de cette entreprise envers l’autorité portuaire concernant les frais d’amarrage et autres services.
Boughaz Express dispose de deux bateaux, et seul l’un d’eux, le Bissat, est encore en service et il relie Tanger-ville à Tarifa.
Dorénavant, Tanger-ville ne sera plus reliée que par les ferrys rapides de la compagnie FRS.
Selon certaines sources portuaires, la saisie conservatoire n’a pas été appliquée dans ce dernier cas à cause de l’étroitesse du port de Tarifa qui ne peut se permettre de bloquer un de ses quais pour une telle opération. D’ailleurs, rien n’interdit une levée de cette interdiction si la Comarit arrive à éponger ses dettes. | |
| | | simo
Nombre de messages : 274 Points : 299 Réputation : 9 Date d'inscription : 07/05/2008
| Sujet: Re: Le ferry « Biladi » bloqué à Tanger Med pour factures impayées Sam 24 Mar - 12:09 | |
| La négligence se cultive et se développe..
Ces entreprises pratiquaient déjà la même chose au Maroc : salariés non payés pendant des mois, CNSS réglé en retard ...
Puisque tout ça est resté impuni ils ont continué la même chose avec leurs fournisseurs : Carburant non payés, prestations dans les ports non réglés....
Etant donné que certains de ces prestataires se trouvaient dans des pays étrangers, ils ont saisi la justice de leur pays qui a ordonné toutes ces saisies.
Et l'entreprise et ses dirigeants ont découverts la vraie signification du mot justice .
Car quand tu ne remplis pas tes obligations, il y a une sanction.
Si on avait anticipé les sanctions au Maroc, on ne serait pas là. | |
| | | Admin Admin
Nombre de messages : 6565 Points : 14237 Réputation : 135 Date d'inscription : 06/05/2008
| Sujet: Re: Le ferry « Biladi » bloqué à Tanger Med pour factures impayées Ven 20 Avr - 1:13 | |
| La situation que vit le transport maritime au détroit de Gibraltar ne connaît depuis quelques semaines aucun signe de rétablissement. L’espoir est porté par les appels d’offres lancés en mars par le département du Transport maritime au sein du ministère de l’Equipement. Le 23 avril 2012 le nom du ou des attributaires des licences provisoires pour l’exploitation des lignes reliant le Maroc à l’Europe seront connus. - Sur la ligne Tanger Med-Sète, l’appel d’offres prévoit une fréquence de 2 départs par semaine (le trajet dure 33 heures), avec l’obligation pour l’exploitant de mettre en place deux bateaux d’un total de 1.200 passagers chacun. - Pour Nador-Sète, la fréquence est d’un départ par semaine avec un bateau de 800 passagers de capacité. - Pour Nador-Almeria, un trajet qui ne dépasse pas les 6 à 7heures, l’obligation est d’avoir 3 départs tous les 2 jours avec un navire de 1.200 passagers de capacité. C’est le 1er mai que l'exploitation devra démarrer, le temps de roder les machines en vue d’un démarrage effectif et fluide de la campagne MRE. Cette dernière concentre en effet l’essentiel des craintes tant des opérateurs maritimes que de l’ensemble des acteurs institutionnels. La campagne de retour MRE devrait en effet démarrer en toute probabilité dès le 5 juin prochain . La particularité cette année sera l’absence, sauf surprise de dernière minute, de la Comarit et de la Comanav dont les navires sont toujours amarrés aux ports de Sète et d’Algésiras. Au total, ce sont une dizaine de navires qui ne pourront prendre part à l’opération MRE. Ceci constitue entre 10 et 12.000 sièges en manque qui devront être compensés pour arriver à satisfaire la demande de transport lors des jours de pointe de la période de transit qui s’étend de juin à septembre. Même si les moyens de transport mis en place à la suite de l’appel d’offres en cours promettent d’apporter une capacité non négligeable, il est permis de douter qu’elle puisse absorber tout pic d’affluence, selon quelques opérateurs locaux. D’un autre côté, la situation des marins de la flotte saisie continue d’être alarmante. Les marins ne peuvent quitter leurs bateaux, ils souffrent de manque en matière de vivres et de carburant. Les retards sur leurs salaires vont de 2 à 4 mois, une situation qui a poussé l’ITF, fédération internationale des travailleurs du transport, à demander une 2ème saisie sur les bateaux bloqués à Sète. Forte des procurations d’une bonne partie des marins, elle veut garantir les droits de ces travailleurs en cas de vente aux enchères des bateaux.Deux ministres marocains ont rencontré fin mai une délégation de marins représentant l’équipage des trois ferries marocains, bloqués à Sète depuis le 5 janvier dernier suite à une saisie ordonnée par la justice. Une visite de Aziz Rabbah, ministre de l’Equipement et du Transport, et de Abdelouahed Souhail, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, dont l’objectif était d’écouter les plaintes et les avis des marins, le Maroc souhaitant à tout prix préserver la compagnie de la faillite. |
Dernière édition par Admin le Dim 3 Juin - 23:17, édité 1 fois | |
| | | Admin Admin
Nombre de messages : 6565 Points : 14237 Réputation : 135 Date d'inscription : 06/05/2008
| Sujet: Re: Le ferry « Biladi » bloqué à Tanger Med pour factures impayées Lun 23 Avr - 21:51 | |
| Le Bissat, l’un des bateaux de la Comarit, a repris son activité sur la ligne Tanger-ville-Tarifa. Le ferry avait été interdit d’accostage en mars dernier par l’Autorité portuaire de la baie d’Algésiras à cause de dettes cumulées liées aux taxes et frais d’accostage.
L’organisme espagnol annonce dans un communiqué avoir pris connaissance des efforts pour le sauvetage de la Comarit et a décidé de lever l’interdiction jusqu’au 9 juin prochain, date de l’expiration de l’autorisation d’exercice de la Comarit sur Tarifa.
En attendant, les négociations se poursuivent entre le management de l’entreprise et un pool de banques en vue de trouver une issue à l’important passif que traîne l’entreprise dirigée par Ali Abdelmoula.
Selon des sources proches du dossier, un accord devrait être scellé au cours de la première semaine de mai. | |
| | | Admin Admin
Nombre de messages : 6565 Points : 14237 Réputation : 135 Date d'inscription : 06/05/2008
| Sujet: Re: Le ferry « Biladi » bloqué à Tanger Med pour factures impayées Jeu 3 Mai - 12:49 | |
| COMANAV Voyages, filiale de Comarit, est au cœur d’une enquête judiciaire.
Il s’agit d’une affaire où pèsent des charges pénales sur les suspects. Ce sont 16 personnes à avoir été inculpées vendredi 29 avril à Casablanca par la Brigade nationale de la police judiciaire.
La moitié des personnes interpellées a été finalement relâchée. Le juge d’instruction ayant décidé de classer les poursuites judiciaires.
C’est sur la base d’une requête formulée par le procureur général de la Cour d’appel de Casablanca auprès du juge d’instruction que ce dernier a décidé de placer 3 autres suspects sous contrôle judiciaire. Cette mesure édictée par l’article 160 et suivant du code de procédure pénale accorde le droit au juge d’instruction d’exiger le retrait des passeports, l’interdiction de quitter le territoire.
Il y a par ailleurs 5 autres personnes qui font l’objet d’une détention provisoire au pénitencier de Oukacha à Casablanca. Et ceci conformément à l’article 175 du code de procédure pénale. Il s’agit principalement de très hauts responsables de Comanav Voyages.
Plusieurs charges sont retenues contre les suspects: - abus de confiance, - faux et usage de faux, - accès frauduleux au système d’information et modifications de données.
Ces pratiques auraient servi à mettre sur pied une chaîne parallèle de vente de billets dupliqués. Un billet coûtant par exemple 5.000 DH était refilé à des «clients» pour des prix moindres.
Des manipulations informatiques auraient permis de camoufler ces opérations.
Des faits que l’enquête en cours devrait étayer par des preuves supplémentaires en vue d’établir avec précision la responsabilité juridique de chaque acteur.
Si accusation il y a, le tribunal de 1re instance de Aïn Sbaâ devra se prononcer. Pour l’instant, tant qu’il n’y a pas jugement définitif, les personnes sous contrôle judiciaire ou en détention préventive bénéficient de la présomption d’innocence.
Rappelons que la Comananv a été privatisée et rachetée par la CMA CGM. Cette compagnie française a par la suite revendu le pôle transport des passagers à Comarit. Société actuellement en difficulté financière et que l’Etat tente de sauver . | |
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| Sujet: Re: Le ferry « Biladi » bloqué à Tanger Med pour factures impayées Mer 9 Mai - 12:58 | |
| Quel avenir pour Comarit-Ferry et les 200 marins marocains bloqués, depuis 4 mois, sur ses navires dans le port de Sète en France? Les discussions marathon sur une recapitalisation possible de la compagnie, lancées depuis le début de l’année, entre les patrons des groupes Comarit, Samir Abdelmoula, et CMA CGM, Jacques Saadé, n’ont rien donné. Dans le même temps, des rumeurs persistantes de dépôt de bilan et la création d’une nouvelle entité, New Co, dirigée par Taoufiq Ibrahimi, l’ex-PDG de Comanav, sont parvenues aux marins. L’issue de l’appel d’offres ne fait aucun doute. Vraisemblablement, c’est l’italien GNV, via sa filiale marocaine Sea Motor Ways, qui reprend la ligne Tanger-Sète (France), ne serait-ce que pour «sauver la saison 2012 du transit des MRE», mais pas les marins bloqués à Sète. Ces derniers, qui tiennent grâce à l’aide des pouvoirs publics et des syndicats français, comptent s’opposer à tout déplacement de leurs navires dans la zone portuaire de Sète avant une réunion qui doit avoir lieu ce lundi en présence des syndicats, sous l’égide du préfet de la ville. Le contrat de concession va être signé cette semaine. Les lignes Nador-Sète et Nador-Almeria ne trouvent pas repreneur. Quoi qu’il en soit, au vu des délais serrés (début du transit le 15 juin), la mise en place opérationnelle du transit 2012 semble compromise. La lettre de Jacques Saadé, fondateur et dirigeant de l’armateur français CMA CGM, au ministre Aziz Rabbah, datée du 13 avril 2012, dans laquelle il fait état de la disposition de son groupe à sauver l’activité ferry de Comarit, n’a apparemment pas convaincu. Elle évoque pourtant un plan élaboré par CMA CGM, mandatant Taoufiq Ibrahimi visant à «préserver les fonds de commerce de l’armateur marocain pendant la haute saison 2012, au bénéfice exclusif de ses salariés et de ses fournisseurs». Rabbah adressera sa réponse 5 jours plus tard, soit le 18 avril, au PDG de Comarit, Samir Abdelmoula, en l’occurrence. «J’ai l’honneur de vous confirmer que ce ministère encourage toute solution permettant au groupe de reprendre son activité et retrouver ses équilibres», écrit le ministre. Mais, «vu les délais nécessaires pour la mobilisation des navires et pour la mise en œuvre de toute la logistique par l’opérateur, et sauf autre solution alternative précise et fiable, la décision d’octroi de ces autorisations doit être prise au plus tard le 22 avril 2012 et la remise des cahiers des charges pour signature, au plus tard le lendemain». Or, la réponse du ministre est datée du 18 avril. Un vendredi. Les conditions draconiennes exigées par le ministère ne laisseront ainsi aucune chance à l’armateur. Pour me permettre de décider de la suite à donner, écrit-il, je vous demande de me faire parvenir au plus tard le 21 avril 2012 (le lundi suivant) tous les documents me permettant de m’assurer de la faisabilité technique et opérationnelle de la solution que vous proposez de mettre en place. Rabbah énumère notamment: - l’accord commercial signé entre Comarit/Comanav Ferry et l’entité de gestion; - les accords avec les créanciers, mentionnant les engagements de ces derniers à lever les saisies; - le planning de remise en ligne des navires. Précisant que, «passé le délai fixé, je me trouverais dans l’obligation de mettre en place d’autres solutions permettant de répondre aux besoins des MRE pour la campagne 2012». Autant dire une façon polie d’opposer une fin de non recevoir à la requête de Comarit. L’offre Saadé Un plan qui, selon lui, permettra aux intéressés de disposer du temps nécessaire pour négocier et arrêter le plan de reprise finale de l’entreprise. Lequel devra être mis en œuvre au plus tard le 4e trimestre. Pour avoir les meilleures chances de réussir la reprise de l’exploitation, Jacques Saadé demandait ainsi au ministre un report des appels d’offres au 30 avril, ainsi que de l’appui aux banques et aux créanciers. Dans un premier temps, une caution de 200 millions de DH et la levée de la saisine des bateaux de Comarit-Ferries (9 au total) seraient nécessaires. Extraites de : www.leconomiste.com C’est un nouveau bateau qui devra intégrer la ligne Tanger Med/Algésiras dès le mois prochain. Il s’agit de l’Oleander, un fast ferry battant pavillon chypriote affrété pour l’occasion. Il devra remplacer le Tanger Express, dernière acquisition de la compagnie FRS au détroit. |
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| Sujet: Re: Le ferry « Biladi » bloqué à Tanger Med pour factures impayées Ven 18 Mai - 12:15 | |
| Le port de Sète a renoncé à ses créances en faveur des marins dans l’affaire des 3 bateaux de la Comanav-Comarit, immobilisés depuis plus de 4 mois dans le port de cette ville française. Si le montant reste modeste et ne permet pas la libération et la levée de la saisie de ces bateaux, il permettra par contre de détendre l’atmosphère et de rappeler à l’ordre du jour le sort de ces marins oubliés. La vente des bateaux n’aura probablement pas lieu. La Méditerranée regorge de ferrys à moitié prix, surtout avec l’effondrement de l’économie grecque. |
Le port de Sète a demandé aux marins en contrepartie de déplacer les 3 bateaux vers un quai désaffecté afin de libérer de la place pour le futur opérateur de la ligne, l’italien GNV. Ce dernier devra entrer en service, selon plusieurs sources, dès le 25 mai 2012 sur la ligne Tanger-Sète (Donc il y aura bien des bateaux de la GNV depuis Sète, chose qui n’est pas encore annoncé officiellement). Pas moins de 200.000 voyageurs par an qui partent au Maroc via le port de Sète |
Ali Abdelmoula, le président de la COMARIT avait demandé au ministre de l’Equipement, la suspension de l’appel d’offres, le temps de présenter un plan de reprise pour la Comarit. L’appel d’offres a continué à faire son chemin et c’est finalement GNV, le seul candidat en lice, qui a remporté la licence pour les lignes. Ce dernier a annoncé qu’il devra démarrer son activité le 25 mai 2012 avec 2 bateaux avec une capacité totale de 1850 passagers et 160 véhicules chacun. Hausse des prix Les opérateurs craignent une véritable mainmise des compagnies maritimes espagnoles sur le trafic au sein du Détroit. En effet, seule IMTC avec 2 ferrys continue à assurer une présence marocaine au sein du Détroit, entourée de compagnies telles que Acciona, Balearia ou FRS entre autres grands opérateurs du transport maritime. Des voix s’élèvent au Maroc pour dénoncer la concurrence déloyale des compagnies européennes, subventionnées par leurs pays respectifs |
Les craintes sur une éventuelle augmentation du prix du billet sont bien réelles. Selon plusieurs sources, les compagnies maritimes pourront probablement augmenter leurs prix et ce dès le démarrage de l’opération Transit. Déjà Acciona a ouvert le bal la semaine dernière en augmentant le tarif d’une de ses offres promotionnelles. Le plan de flotte n’a pas encore été affiché côté espagnol, ce dernier dépend de celui prévu côté marocain. A noter que les plans de flotte lors d’antérieures opérations prévoyaient jusqu’à 30 bateaux avec une fréquence d’environ un départ par heure, mais avec l’absence de la Comarit/Comanav, cet objectif serait difficile à atteindre. Et sur les ports espagnols, seul celui d’Almeria a été visé par l’appel d’offres du ministère de l’Equipement. Celui d’Algésiras qui concentre l’essentiel du flux n’est pas concerné. Les nouveautés 2012La mobilisation d’un nouveau port, celui de Motril, (80 kilomètres au nord-est de Malaga). La dernière semaine de juin et la première de juillet devront concentrer la plus forte affluence, lors de la première phase de l’opération transit. Durant ce laps de temps, les autorités espagnoles ont annoncé leur intention de permettre l’interchangeabilité des billets entre les compagnies maritimes pour assurer une plus grande fluidité des départs. | |
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| Sujet: Re: Le ferry « Biladi » bloqué à Tanger Med pour factures impayées Mer 30 Mai - 14:48 | |
| Premier départ pour Grandi Navi Veloci (GNV) sur la ligne Tanger-Sète.
Le Majestic, l’un des bateaux de la flotte de GNV est parti hier 28 mai comme prévu de Sète direction Tanger Med avec à son bord près de 1.200 voyageurs, essentiellement des MRE de retour au bercail.
La ligne reliant Tanger Med à Sète reprend du service après plus de 4 mois d’arrêt suite à la saisie des bateaux de la Comarit-Comanav en janvier. | |
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| Sujet: Re: Le ferry « Biladi » bloqué à Tanger Med pour factures impayées Mar 5 Juin - 10:58 | |
| Les marins de la Comarit-Comanav en «exil forcé» à Sète vont pouvoir retourner au Maroc. Selon la presse française, ces derniers ont reçu des bons de débarquement, sésame indispensable pour pouvoir quitter le bateau sans risque pour leurs droits futurs. 150 marins devraient être rapatriés dans une première étape. Le débarquement des marins devrait par ailleurs permettre de déplacer les trois ferrys, le Marrakech, le Biladi et le Bni Nsar vers un quai périphérique. Il s’agira de laisser la place au Majestic, le ferry de la GNV qui a démarré son activité la semaine dernière. A leur départ de France, les marins ont reçu environ 300 euros chacun. Une aide symbolique octroyée par un fonds dédié aux marins abandonnés. |
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| Sujet: Re: Le ferry « Biladi » bloqué à Tanger Med pour factures impayées Mar 3 Juil - 16:08 | |
| Abdelali Abdelmoula, président du groupe, a envoyé un email solennel à ses employés: Des contacts ont été pris avec un groupe italien pour sortir la Comarit de la crise dans laquelle elle est engluée depuis plus de 6 mois. Un fonds d’investissement italien se tient prêt à injecter 40 millions d’euros mais à condition que l’Etat marocain apporte de son côté 25 millions d’euros supplémentaires, soit environ 280 millions de DH, explique Abdelmoula dans sa communication aux employés. Ce deal devrait être aussi accompagné par l’abandon des créances de la part des banques et le rééchelonnement des dettes résiduelles sur 10 ans.
Abdelmoula qui s’adresse aux 1.500 employés du groupe leur annonce avoir transmis la proposition aux autorités et aux banques. Tout en indiquant attendre la réponse, il ne cache pas que c’est, selon lui, le dernier recours. «Le seul espoir qui reste pour sauver le groupe», ajoute-t-il . Car Abdelmoula l’annonce clairement, «au cas où il apparaîtrait que les conditions ne pourraient être remplies, je n’aurai malheureusement, pas d’autre alternative que de déclarer le groupe en cessation de paiement et ce dès la fin juin», déplore le président du conseil d’administration de la Comarit.
Une faillite qui risque de faire beaucoup de bruit et que la plupart des créanciers veulent éviter à tout prix, surtout du côté des banques, car il leur serait alors impossible de recouvrer leur dû.
L’essentiel des actifs du groupe Comarit (Comanav Ferry inclus) se résume aux bateaux, dont la plupart sont sous saisie conservatoire, et aux biens immeubles.
Le plus important reste le siège flambant neuf que le groupe Comarit s’est offert en 2010 en plein centre de Tanger pour 150 millions de DH. Mais le bâtiment a été acquis via une opération de leasing immobilier, ce qui place la société de leasing au premier rang en cas de défaut de paiement.
Au registre des navires, la plupart affichent une moyenne d’âge proche des 20 ans. Leur mise sur le marché ne rapporterait pas grand-chose. D’autant plus qu’avec la crise grecque, le marché des bateaux en Méditerranée est en sur offre avec des prix cassés allant jusqu’à 50% en baisse par rapport à 2010. D’ailleurs, les deux navires les plus récents de la Comarit sont le Bissat et le Bouraq achetés il y a deux ans à des armateurs grecs. Si le Bouraq a été acquis par la Comarit via un prêt, le deuxième, le Bissat a été financé via leasing. C’est ce qui explique la saisie conservatoire de 175 millions de DH qui pèse sur la Comarit en faveur de Maroc Leasing. D’autres fournisseurs de la Comarit sont eux aussi en attente de voir si Abdelmoula réussira à redresser la barre. C’est le cas des petites structures essentiellement installées à Tanger et qui fournissaient soit des produits frais, soit des services aux bateaux du groupe Comarit-Comanav. Ces derniers eux aussi attendent de voir si le projet italien de sauvetage sera entériné.
Les origines de la crise
Même si les premiers bateaux de la Comarit et de la Comanav Ferry ont été saisis début 2012, la crise qui secoue le groupe remonte a bien plus tôt. Entre août et novembre 2011, la Comarit a fait l’objet de deux saisies exécutoires d’un montant global de près de 2,6 millions de DH au profit de l’administration des Douanes malgré tout, la société a réussi à dégager un bilan positif en 2010 et 2011.
Au niveau de la Comanav Ferry, deux saisies similaires ont été effectuées par la CNSS en janvier et mai derniers pour un montant global d’un peu plus de 15 millions de DH. A noter que le groupe traîne depuis 2011 des saisies de courte période sur ses bateaux essentiellement à Sète. La plupart du temps, il s’agissait de factures de combustible non payées qui bloquaient la route aux ferrys de la compagnie par huissier interposé. Actuellement les dettes techniques pour la seule compagnie Comarit s’élèvent à 250 millions de DH, dont près d’une centaine au titre des approvisionnements en combustible.
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