J'avais posé la même question en 2010 : http://www.mizania.com/content/view/241/2/
J'ai eu un commentaire sur ce sujet : " ne change rien c'est la même chose"
Bilan donc en 2012, où les dernière barrières devront disparaitre. à partir du
1er mars 2012 : élimination totale des droits d’importation sur les
produits industriels avec l’Union sous réserve de satisfaire aux conditions de la règle d’origine.
Retour sur l'impact sur le consommateurLe transfert des gains dus à la baisse des droits d’importation sur les prix de détail ne se vérifie pas toujours, à quelques rares exceptions.
Dans l’automobile , malgré les prétentions des concessionnaires, la baisse des droits de douane n’a été que très peu ressentie sur les prix au consommateur et a surtout conforté les marges des distributeurs. Beaucoup de gens s’étonnent d’ailleurs des écarts criants entre les prix européens et marocains sur les mêmes modèles. L’argument de la hausse des coûts logistiques mis en avant par les concessionnaires n’a jamais convaincu. En réalité, plus que la déprotection douanière, l’agressivité commerciale des «Asiatiques» a contraint les opérateurs à revoir leur politique de prix.
La parfumerie et le cosmétique, les prix ont plutôt augmenté.
L’électroménager est l’un des rares secteurs où l’impact du démantèlement a été visible pour les ménages. Aujourd’hui, le prix moyen d’un réfrigérateur ou d’un lave-linge n’a rien à voir avec ce qu’il était il y a juste 5 ans. Dans certains cas, il a été divisé par deux, accélérant au passage le taux d’équipement des ménages en appareils de confort (lave-linge, lave-vaisselle, micro-ondes, etc.).
L’électronique grand public et le matériel informatique. A part l’effet du démantèlement, la baisse sensible des prix des téléviseurs ou des PC portables, par exemple, est imputable à l’accélération de l’innovation.
Les produits agroalimentaires n’étaient pour leur part concernés par le démantèlement qu’à titre de l’élément industriel de cette production.
Par exemple, pour du chocolat, des droits d’importation correspondant à 50% seront composés à titre de 40% par un élément agricole et 10% par un élément industriel. Ces produits ne seront démantelés qu’au titre des 10% de l’élément industriel, ce qui explique également pourquoi le consommateur n’a pas ressenti une vraie baisse des prix. |