Attention, un animal de compagnie n’est pas un objet. Il faudra, en prendre soin, mais aussi prévoir un budget santé.
Le minimum c’est :
- Les frais de vaccination
- Tatouage
- Stérilisation
Une enquête que publie le magazine Que choisir dans son édition de février. Après avoir recueilli plus de 7 000 tarifs (qui sont libres) de 1 260 cabinets ou cliniques, les journalistes du mensuel constatent que :
Le prix moyen des trois actes, pour un chat mâle : 172 euros (59 euros le vaccin, 62 euros la stérilisation et 51 euros le tatouage). Mais il est plus élevé de 20 % dans la région parisienne.
Le tarif moyen de la consultation de base s'élève à 32 euros pour un chat et à 31 euros pour un yorkshire.
Les animaux rendent visite au vétérinaire 1,54 fois en moyenne par an, une fréquence qui augmente avec l'âge.
Si l'on a de petits revenus,
il est possible de payer beaucoup moins cher en allant dans un dispensaire. La Société protectrice des animaux (SPA) en compte 12 en France, dont un à Paris.
- Un vaccin coûte 15 euros
- La stérilisation d'un chat mâle 40 euros,
les gens versent ce qu'ils peuvent, en fonction de leurs moyens. Les personnes qui viennent signent "une attestation sur l'honneur qu'elles n'ont pas les ressources suffisantes pour emmener leur animal chez le vétérinaire", sans présenter un justificatif fiscal.
L’association estime que si ces gens viennent attendre 2 heures, où c'est toujours plein, c'est qu'elles n'ont pas les moyens de payer plus.
Le principe est presque le même dans les 5 dispensaires de la Fondation assistance aux animaux :
La vaccination d'un chat revient à 16 euros,
La castration et le tatouage à 42 euros
La consultation de base à 18 euros.
"Cette participation finance nos frais de fonctionnement (électricité, personnel, chauffage), mais pas les actes médicaux, qui sont gratuits", précise Arlette Alessandri, la fondatrice, en rappelant qu'elle ne reçoit pas de subventions.
Les vétérinaires à bas prix n'ont pas toujours bonne presse auprès du Syndicat national des vétérinaires d'exercice libéral et du conseil supérieur de l'ordre des vétérinaires. En 2006, ces deux organismes ont attaqué la Fondation assistance aux animaux pour "concurrence déloyale". Ils lui reprochaient de ne pas contrôler les revenus des personnes qui se présentent et de ne pas proposer de soins totalement gratuits. Ils réclamaient à la fondation 300 000 euros, la cessation des soins payants et une astreinte de 10 000 euros par jour de retard. "C'est comme si des magasins de meubles reprochaient à Emmaüs de vendre de vieux fauteuils !", s'exclame Gilbert Mouthon, conseiller de la fondation.
Quelques mois plus tard, toutefois, le Syndicat et l'ordre se sont désistés de leur action.
Ce professionnel trouve ainsi "anormal" que les vétérinaires libéraux puissent "à la fois prescrire et délivrer" des médicaments - antibiotiques notamment - "sur lesquels ils prennent un bénéfice de 30 %". Nous avons ainsi payé 10 euros chez l'un d'eux une boîte de 15 comprimés de doxycycline Mylan, vendue 4,23 euros en pharmacie...
M. Mouthon regrette en outre que les vétérinaires, "sous l'effet du lobbying de leur syndicat", ne puissent quasiment pas prescrire pour les animaux de médicaments destinés aux humains, pourtant beaucoup moins chers.
Un autre vétérinaire, Gilbert Zakine, a maille à partir avec le conseil supérieur de l'ordre, depuis que, à l'âge de 71 ans, il a décidé de "faire du social", en divisant ses honoraires par deux ou trois. "Le conseil de discipline de l'ordre d'Ile-de-France m'a condamné à deux mois d'interdiction d'exercice, au motif que j'avais imprimé "véto discount" sur mes cartes de visite sans en demander l'autorisation", indique-t-il.
Il a fait appel, ce qui est suspensif, en faisant valoir que le code de déontologie sur lequel se fonde cette condamnation est contraire à la nouvelle directive européenne dite Bolkestein, qui libéralise la communication des prestataires de services.