La stratégie d’expansion triennale (2012-2014), de Marjane :
- 5 Marjane par an.
- 4 Acima par an.
- 4 Electroplanet par an.
Fin 2014, Marjane group aura créé 40 nouveaux points. Et ce, pour 4,8 milliards de DH d’investissement. Le total des points de vente aujourd’hui est de 64, toutes enseignes comprises.
Une note de recherche sortie la semaine dernière chez CFG indique que :
- La surface moyenne de vente au Maroc est de 11m2 pour 1.000 habitants au Maroc contre 40m2 en Turquie.
- La part des ventes de produits frais chez les grandes surfaces n’a pratiquement pas changé en dix ans au Maroc, avec un petit 13% du commerce global des produits frais ; tout le reste passe par les souks, épiceries… et de manière générale par les réseaux traditionnels.
Autour de ces investissements le groupe compte développer de nouveaux concepts de distribution non alimentaire spécialisés dans l’équipement de la personne et éventuellement dans les loisirs et divertissement. A travers, ces nouvelles enseignes, le groupe ambitionne «d’atteindre dans chaque nouveau concept une taille critique de 1 milliard de DH en moins de 7 ans».
Nouvelles activités La nouveauté de la stratégie de Marjane est l’opportunité de «développer des projets d’immobilier commercial attenants à nos hypermarchés ou sur de nouvelles localisations». Il s’agit de «projets de complexes urbains mixte d’immobilier commercial et de bureau de nouvelle génération», soutient Lamrani. 3 projets sont en cours de réalisation:
- Marina Casablanca en joint venture avec Foncière Chellah
- Casablanca - Ibn Tachfine
- Hassan II à Rabat.
«Les travaux du projet mixte d’immobilier de bureau et commercial Ibn Tachfine ont déjà été entamés et nous comptons y construire plus de 90.000 m2 de surface plancher pour un montant d’investissement, hors foncier de plus de 350 millions de DH», affirme le PDG.
Pour le projet de Marina (ndlr: 40.000 m² de surface de vente et 20.000 de bureau), nous sommes dans la phase d’autorisation du projet, les études sont déjà réalisées et les consultations des entreprises ont été entamées», souligne-t-il.
Le projet Hassan II à Rabat prévoit la construction d’un complexe mixte immobilier bureau et commercial de plus de 100.000 m² de surface plancher et près de 2.000 places de parking pour un montant d’investissement de près d’un milliard de DH et avec pour vocation de générer
1.000 emplois stables. Mais pour l’instant c’est le statu quo. Un terrain de 7 hectares, propriété des Domaines et son prix de vente (191 millions de DH) ont bien été identifiés, il y a quelques années. Mais Marjane devrait faire face à un ensemble de contraintes qui ont justement provoqué la mise en stand by. Ce terrain est en effet utilisé dans des conditions de légalité assez floues: présence d’un bidonville (dont l’acquéreur devra assurer le relogement), plus une dizaine de logements d’anciens fonctionnaires des PTT et un club sportif !) .
Cette configuration devrait coûter une rallonge de 100 millions de DH en plus du montant initial de l’investissement ; ce qui explique pourquoi ce projet a été stoppé.
Hormis le blocage de ce projet, les autres avancent normalement. Ce qui engendre un gros effort de recrutement et formation.
Point RH : Employant déjà pas moins de 8.000 salariés en direct et 16.000 indirects, le groupe compte pour accompagner son développement, créer quelque 20.000 emplois nouveaux (directs et indirects).
Pour son encadrement, et au lieu de recourir à un recrutement externe, Marjane pivilégie les promotions internes. «Chaque année, explique Lamrani, quelque 200 employés changent de statut et deviennent des agents de maîtrise», souligne Lamrani.
La plupart des directeurs de magasin sont issus de la promotion interne. Certains ont même commencé comme simple employé ou vendeur. Ces promotions sont développées en partie grâce aux formations dispensées. «Nous avons accentué la formation de nos équipes à travers notre Institut du Commerce et de la Distribution», note le PDG.
En 2011, plus de 9.000 jours-homme de formation à l’adresse de près de 4.000 collaborateurs ont été dispensés. |