La Fruitière marocaine de transformation (Frumat), a été liquidé en 2004, faute de matières premières en quantité suffisante.
Les usines de jus d’orange travaillent à 20% de leurs capacités de production. La capacité installée d’écrasement est estimée à 300 000 tonnes d’agrumes par an, alors que la production des usines s’élève à 60 000 tonnes seulement, soit 20 millions de litres sur une production totale de jus de 50 millions de litres (le reste étant produit à partir de concentré).
Le secteur dominé aujourd’hui par les 5 opérateurs que sont :
- Citruma (Marrakech) <= revendique une part de 90% sur le segment pur jus et près de 20% sur l’ensemble du secteur y compris les nectars. Le volume de ventes de la société est estimé à 12 millions de litres par an. Près de 20% du chiffre d'affaire est réalisé à l’export.
- Jaouda (Sélection de fruits, Monjus et Nectary).
- le groupe El Alj (Al Boustane)
- Coca Cola Corp (Miami).
- Agro Juice Processing (Valencia)
Un chiffre : 60% de la consommation annuelle du jus au Maroc se fait pendant le mois du ramadan |
Sur une production nationale d’agrumes de 1 100 000 tonnes en moyenne, l’orange ne représente plus que 40% contre environ 60% pour les petits agrumes, constitués essentiellement de la clémentine, alors qu’il y a 2 ans, le volume des deux familles de produits était quasiment égal. En d’autres termes, la tendance est à la baisse pour l’orange.
Cette évolution est due à un choix stratégique des agriculteurs qui ont opté, durant ces dernières années, pour le développement de la culture de petits agrumes car le rendement à l’hectare est plus important : il est de 50 t/ha contre 19 t/ha pour l’orange.
Les industriels dénoncent également l’augmentation du prix qui va en s’aggravant d’année en année. Aujourd’hui, le kilo d’orange est acheté entre 1,50 et 1,60 DH chez le producteur contre 0,70 ou 0,80 DH, il y a quelques années (
bas oui, il faut que les autres aussi puissent vivre : non !!!!).
Le malaise des fabricants de jus d’orange est, en troisième lieu, provoqué par la concurrence du marché de la consommation locale (
il faut que les gens puissent manger comme même !!!) . Ce marché absorbe de plus en plus les écarts de triage, c’est-à-dire les fruits qui ne peuvent être exportés en raison de l’insuffisance de la qualité (calibre trop petit, mûrissement insuffisant ou exagéré...) ==>
ça fait plaisir de savoir qu'on pense au marché intérieur pour refiler les merdes que les autres n'en veulent pas, alors que ces fruits étaient traditionnellement réservés à l’industrie du jus.
Les industriels déplorent également une insuffisance d’approvisionnement en oranges.
Et là aussi elle est question de prix. Les écarts de triage sont vendus comptant à un prix généralement supérieur à celui qui est proposé par les transformateurs. Pourtant, les industriels avancent que les exploitants ne bénéficient pas pleinement de la situation car l’essentiel du gain sur le marché de bouche revient aux intermédiaires. «L’agriculteur vend le kilo d’orange à 1,50 DH alors que le consommateur final le paie à 4 DH <==
ça fait plaisir quand ça balanceIl y a une dizaine d’années, le Maroc ne produisait que 15 millions de litres de jus d’orange. Si le Maroc est gros producteur de fruits, la consommation intérieure de jus industriel reste pourtant faible. Elle est de 1,5 litre par habitant et par an contre 5 à 6 litres en Tunisie et 40 litres dans certains pays d’Europe. (
je pense que le marocains a une préférence pour le jus pressé par ses soins ou devant ces yeux dans les mahlaba)
Dernier arrivé :
Coca Cola va construire une usine pour produire le jus Pulpy, qui sera commercialisé pour la première fois au Maroc
Pulpy viendra renforcer le positionnement de Miami, qui compte déjà 6 parfums: orange, tropical, agrumes, pêche, mangue et multivitaminés.
Les jus commercialisés sous la marque Miami ne sont donc pas appelés à disparaître.
Selon la compagnie, Puply constituera «le premier jus à base de vraie pulpe d’orange».