Il s'agit du premier exercice du genre dans le paysage de l’enseignement supérieur au Maroc.
Il contient deux composantes:
- la première est une compétition maroco-marocaine
- la seconde intègre le positionnement à l’échelle du Maghreb de manière à permettre à nos établissements de se situer par rapport à la région.
Classement national1- l’université Cadi Ayyad de Marrakech à la première place au Maroc se justifie par le dynamisme de sa faculté des sciences et techniques dont les enseignants publient régulièrement dans les revues internationales. Et la capacité à marketer sa production intellectuelle et la recherche constituent un élément-clé pour biper sur les radars internationaux.
2-L’université Mohammed V - Agdal.
Classement maghrébinLe Maroc place 3 universités dans les dix premières au Maghreb:
- Mohammed V-Agdal (3e),
- Cadi Ayyad de Marrakech (6e)
- Chouïab Eddoukkali (9e).
A l’échelle régionale, le classement est dominé par la Tunisie avec 4 établissements dans le top ten dont un sur la plus haute marche du podium (université de Sfax).
En matière de production de publications et de citations dans les revues de référence, le Maroc a perdu son avance par rapport à la Tunisie et l’Algérie qui lui arrivent loin devant aujourd’hui. Pourtant, les universités marocaines gardent un avantage concurrentiel certain en mathématiques, en chimie et en physique.
Deux domaines émergent clairement aujourd’hui, la médecine et l’ingénierie.
La méthodologie appliquée est celle utilisée par les grands classements mondiaux qui font référence -Times Higher Education, US News and World report, Leiden ou ARWU de Shanghai, assure l’auteur Hamid Bouabid qui l’a baptisé «Tasdawit Ranking». Ce classement fondé sur une pondération «enseignement/recherche», sera actualisé tous les ans avec une déclinaison par discipline, poursuit-il.
Tasdawit Ranking est composé de deux piliers: recherche et enseignement. Le premier est décliné en 4 indicateurs qui pèsent 65% du classement. L’espace Enseignement est décliné en 3 indicateurs avec une pondération de 35%. A terme, l’idée est de pousser les universités marocaines à postuler dans les classements mondiaux dont le célèbre Shanghai.
Classement MarocComment lire les tableaux: La méthodologie de scoring adoptée pour ce classement est similaire à celle appliquée par les différents classements à travers le monde. Elle permet d’obtenir des scores normalisés, synthétiser les pondérations des indicateurs en neutralisant les différences et d’établir une échelle identique à l’échantillon sur l’intervalle de 0 à 100. Pour chaque indicateur, dans l’échantillon d’universités à classer, on prend la valeur maximale, c’est-à-dire le maximum des valeurs obtenues pour chaque université;
Un score de 100 est attribué à cette valeur maximale; le score d’une université donnée est égal à la valeur obtenue (Val.) multipliée par 100 est divisée par la valeur maximale précitée (=Val x 100/Max). Ce classement a été construit en respectant les Principes de Berlin qui servent de bonnes pratiques et de déontologie pour les modèles de classement. Les Principes de Berlin sont l’émanation du Centre européen de l’Unesco pour l’Enseignement supérieur (CEPES). Ils constituent les 16 recommandations réparties en 3 catégories : But et objectif du classement, Conception et pondération des indicateurs et enfin Présentation des résultats.