Je que j'ai trouvé marrant dans un article c'est comment se voient les hommes d'affaire des deux pays :
Les patrons saoudiens dénoncent
- le manque de transparence dans l’environnement des investissements au Maroc
- les retards pris (21 jours) dans les encaissements des chèques de transfert.
Côté marocain, les hommes d’affaires se plaignent pratiquement des mêmes contraintes en plus de :
- la difficulté de décrocher des visas Business à multiples entrées.
- le niveau d’exigences trop élevé en termes de normalisation et de qualité à l’import dans cette région du Moyen-Orient.
Les échanges
Le Maroc exporte près de 400 millions de DH (40 millions de dollars) et importe plus de 3 milliards de dollars d’Arabie saoudite.
Parmi les principales importations, figurent le pétrole, les matières plastiques, le papier ou encore les produits chimiques.
Quant aux exportations marocaines, ce sont principalement des agrumes, des produits alimentaires, l’acide sulfurique, le poisson…
Une nouvelle Arabie saoudite
L’Arabie saoudite table sur une croissance de 4 à 5% en 2012, en raison de l’augmentation de la production pétrolière. Et c’est l’un des marchés les moins touchés par la crise. Non seulement le pays dispose des plus importantes réserves pétrolières au monde, mais il s’impose aussi comme le principal producteur et exportateur d’hydrocarbures.
Le pétrole, et dans une moindre mesure le gaz, représentent 45% du PIB et 90% des exportations. Au rythme actuel de production des hydrocarbures, le Royaume arabique en a encore pour au moins 90 ans de réserves pétrolières.
L’Arabie saoudite est aussi le plus gros consommateur des pays du Golfe. Le pourcentage élevé de la population âgée de moins de 25 ans augmente la demande pour de nombreux produits et services.
L’Arabie saoudite cherche à réduire sa dépendance vis à vis du pétrole en créant plus d’emplois et en diversifiant davantage son économie (industrie, tourisme, agriculture, banques & finance, NTI, immobilier agroalimentaire…)
A cet effet, le pays s’ouvre davantage au commerce international et attire de plus en plus d’investissements étrangers avec des avantages incitatifs dans des activités non pétrolières. Les cours élevés du pétrole (plus de 100 dollars le baril) ont permis au gouvernement de lancer une série de grands chantiers sur les 5 prochaines années dont un programme de 5 villes économiques, des zones industrielles, des infrastructures (rail, aéroports et ports) et des projets structurants liés à la production d’énergie électrique, de l’eau. Des opportunités de taille pour les investisseurs étrangers.