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| Sujet: La poste veut elle renoncer au timbre prioritaire (livraison le lendemain) Jeu 3 Jan - 16:16 | |
| Mars 2013 :
L'UFC-Que choisir a dépêché 135 bénévoles de ses associations locales dans 2 283 bureaux de poste.
Pour l'envoi d'une lettre simple, "les guichetiers sont incités à vendre prioritairement le timbre vert", proposé à 0,58 euro pour un acheminement sous 48 heures, plutôt que sous 24 heures avec le timbre rouge à 0,63 euro. |
La Poste pousse l'affranchissement "écologique", avec remise du courrier dans les 48 heures, au détriment du timbre prioritaire, plus onéreux mais qui garantit un acheminement dans les 24 heures. La Poste favorise l'écologie. Elle pousserait l'affranchissement "écologique", avec remise du courrier dans les 48 heures, au détriment du timbre prioritaire, a indiqué mercredi une source syndicale, confirmant les informations du mensuel 60 Millions de Consommateurs. Ce timbre, plus onéreux, garantit un acheminement dans les 24 heures. Lancée en octobre 2011, la "Lettre verte" (à 0,58 euros), s'intercale entre les tarifs lent (Ecopli, 0,56 euros) et rapide (Lettre rouge, 0,63 euros). Elle permet de délivrer sous 48 heures toute lettre de 20 grammes en France, en garantissant une baisse de 30 % des émissions de carbone par rapport à la lettre délivrée en 24 heures. Mais "La Poste semble vouloir faire disparaître (le timbre rouge) sans le claironner", assure 60 Millions de Consommateurs, en se basant sur les instructions écrites d'un directeur des ventes en région Rhône-Alpes que le magazine consumériste s'est procuré. "L'offre verte doit être vendue à nos clients en offre de base sans explication", indique ce texte dont l'AFP a obtenu copie, tout en décrivant aux vendeurs les "bons scénarios" pour répondre aux clients qui "demande(raient) des éclaircissements". Il exige ainsi "l'arrêt immédiat des commandes des carnets auto-collants rouges" et indique que "l'objectif est d'atteindre immédiatement 30 %", puis "rapidement 50 %" de lettre verte. "Il n'y a pas de consignes nationales", en ce sens a affirmé un porte-parole de La Poste. "Cette offre n'est pas faite pour se substituer mais pour compléter une gamme existante", a-t-il souligné. "Elle a été créée à l'issue d'une vaste consultation de la clientèle qui demandait un produit plus économique et plus écologique". "On sait très bien qu'il y a des consignes" visant à remplacer le timbre rouge par le timbre vert, affirme le délégué CGT Claude Quinquis. "Là, est écrit noir sur blanc ce qui se fait partout", estime-t-il, évoquant le courrier de Rhône-Alpes. Pour sa part, Régis Blanchot, représentant du syndicat SUD, confirme qu'"il y a eu des consignes orales" en ce sens, évoquant à titre d'exemple le bureau de Poste situé à proximité du siège du groupe à Paris où un représentant de l'Autorité des postes et télécoms (Arcep) n'a pu obtenir de timbres rouges lors d'un contrôle. En février, l'Arcep avait demandé à La Poste de "remédier" à des "problèmes constatés" suite au lancement en octobre 2011 du timbre vert comme "un accès restreint à l'offre de la lettre prioritaire en automate, ou un manque d'information des consommateurs sur les offres disponibles". La dernière augmentation des tarifs (1er janvier 2013) creuse encore l'écart de prix entre le timbre prioritaire et le vert. La lettre prioritaire gagnera 3 centimes, à 0.63 euros contre 0.60 en 2012, et la lettre verte gagne un petit centime, à 0,58 contre 0.57 actuellement.Voici un article similaire paru en 2009 :
Passer en 2011 à une garantie de livraison pour le courrier à J+2, soit 2 jours après l'envoi, alors que plus de 83 % du courrier est aujourd'hui livré le lendemain. "La Poste (...) se conforme à l'objectif prévu par le contrat de service public entre l'Etat et La Poste qui couvre la période 2008-2010, ainsi qu'à l'arrêté ministériel qui fixe annuellement cet objectif de qualité de service (84 % en 2009)", précise le groupe dans un communiqué.
Selon le journal Les Echos, La Poste envisagerait de passer en 2011 à une garantie de livraison pour le courrier à J+2, soit deux jours après l'envoi.
L'établissement public avait jusqu'ici pour objectif de livrer 90 % du courrier à J+1 en 2012. Selon le quotidien économique, ce revirement aurait plusieurs causes : ce service est coûteux pour La Poste et a un impact écologique fort pour un service qui ne répond pas à une forte demande. Acheminer une lettre rapidement exige de nombreux moyens logistiques, notamment l'utilisation d'avions volant de nuit, explique Les Echos.
"Partir dans ce sens nous permettrait de réduire le recours à l'avion, d'utiliser les machines de façon plus complète et de reculer les heures de levée", jugées trop précoces par les entreprises, avait expliqué il y a deux mois le président de La Poste, Jean-Paul Bailly, devant les députés.
Le quotidien affirme par ailleurs que La Poste table sur un recul du courrier en 2009 de 7 % en volume du fait de la crise économique, contre 3 % prévu en début d'exercice. En 2008, le bénéfice net du groupe a chuté de 44 % à 529 millions d'euros et de 30 % à base comparable, alors que le chiffre d'affaires s'est maintenu (+ 0,2 %) à 20,8 milliards, soit une croissance interne (périmètre et change constants) de 1,8 %.
La Poste envisage de passer en 2011 à une garantie de livraison pour le courrier à J+2, soit deux jours après l'envoi, alors que plus de 83 % du courrier est aujourd'hui livré le lendemain, indique le journal Les Echos, lundi 8 juin. L'établissement public avait jusqu'ici pour objectif de livrer 90 % du courrier à J+1 en 2012.
Selon le quotidien, ce revirement a plusieurs causes : ce service est coûteux pour La Poste et a un impact écologique fort pour un service qui ne répond pas à une forte demande. Acheminer une lettre rapidement exige de nombreux moyens logistiques, notamment l'utilisation d'avions volant de nuit, explique Les Echos. "Partir dans ce sens nous permettrait de réduire le recours à l'avion, d'utiliser les machines de façon plus complète et de reculer les heures de levée", jugées trop précoces par les entreprises, avait expliqué il y a deux mois le président de La Poste, Jean-Paul Bailly, devant les députés.
Pour entériner ce changement, l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), qui doit avaliser toute modification des engagements, devra être saisie. Le quotidien affirme par ailleurs que La Poste table sur un recul du courrier en 2009 de 7 % en volume du fait de la crise économique, contre 3 % prévu en début d'exercice.
En 2008, le bénéfice net du groupe a chuté de 44 % à 529 millions d'euros et de 30 % à base comparable, alors que le chiffre d'affaires s'est maintenu (+ 0,2 %) à 20,8 milliards, soit une croissance interne (périmètre et change constants) de 1,8 %.
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