Dans un monde où le droit occupe une place de premier plan, elles peuvent être d'un bon secours, pour une dépense qui reste supportable.
D'autant que beaucoup de personnes se pensent couvertes par le volet "défense recours" qui est compris dans leur assurance automobile ou d'habitation.
Or, ce n'est pas le cas. En général, cette garantie ne couvre que les litiges faisant suite à un sinistre indemnisé et elle n'intervient pas pour les petits tracas de la vie quotidienne.
Il faut compter de 50 à 90 euros de cotisation annuelle pour une couverture de base, qui couvre les problèmes de la vie courante, et environ deux fois plus pour une protection très étendue, qui se penche sur le droit du couple, les propriétaires bailleurs ou les contrôles fiscaux.
Avec un tel contrat, chacun dispose d'un allié de poids pour faire valoir ses droits et se faire guider dans les labyrinthes réglementaires.
RÈGLEMENT AMIABLE
Si vous êtes confronté à un garagiste qui n'a pas réalisé des réparations dans les règles de l'art, à un voisin qui se dit gêné par vos arbres ou à un employeur qui ne respecte pas ses obligations, vous pourrez faire appel à votre assureur pour vous épauler.
Avec ces contrats, les assureurs peuvent être saisis dès qu'un litige se profile. Ils mettent alors en œuvre une procédure amiable pour tenter de résoudre le problème simplement : 80 % des dossiers se régleraient à ce stade.
Si cette phase n'aboutit pas, l'assureur prend à sa charge les honoraires d'un avocat pour aller devant les tribunaux et il finance les frais de procédure.
Le défenseur est librement choisi par l'assuré, mais les honoraires payés par l'assureur ne permettent généralement pas de s'offrir une star du barreau, ni de financer les dépenses pour un dossier très complexe.
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