Le projet : se passer à terme de barrières de contrôle et de contrôleurs, en repérant directement les voyageurs (et donc les fraudeurs) à l'entrée et à la sortie du métro grâce à des caméras. Avec, en ligne de mire, la constitution d'une base de données des empreintes biométriques des fraudeurs.
L'idée a survécu moins de 24 heures. Le projet a été abandonné.
Mardi 21 mai 2013, le blog Sete'ici avait repéré sur le site internet de l'association d'entreprises Pacte PME un appel à compétences lancé par la RATP pour expérimenter ce nouveau système d'ici décembre.
Immédiatement qualifiée de "Big Brother", la RATP n'a pas tardé à réagir. Elle a indiqué aux sites spécialisés PCInpact et Numerama que le projet était purement et simplement abandonné. "Il s’agissait d’une initiative non validée par la hiérarchie, explique l'entreprise. Cette démarche ne correspond pas du tout à la déontologie de l’entreprise. C‘est une initiative venant d’un bureau interne."
Et vous, vous en pensez quoi ?