McAfee affirme que les spams (pourriels) contribuent au réchauffement climatique : Car derrière les messages, tout virtuels qu'ils soient, il y a bien sûr des machines : serveurs, ordinateurs infectés par des "chevaux de Troie" et transformés en relais de l'invasion des spams à l'insu de leurs propriétaires, sans compter, bien entendu, les ordinateurs de tous les destinataires. Ces ordinateurs, il faut les alimenter. Pour calculer, le coût écologique des spams, il suffit donc de comptabiliser le temps durant lequel les ordinateurs qui servent à les envoyer et à les consulter ou les détruire sont allumés, et l'énergie consommée.
Etude à l'appui, le spécialiste de la sécurité informatique détaille donc "l'impact écologique" des 62 milliards de pourriels envoyés dans le monde en 2008. Avec une conclusion choc : "le spam consomme annuellement 33 milliards de kilowatt-heures" au fil des 5 étapes de sa vie : création, envoi, réception, stockage et consultation. Cela équivaut à l'électricité consommée par 2,4 millions de foyers américains, avec des émissions de gaz à effet de serre équivalentes à celles produites par 3,1 millions de voitures, souligne McAfee.
Le tri, l'affichage et la suppression de ces messages par les internautes, ainsi que la recherche de mails "légitimes" interceptés par erreur par les filtres, représentent près de 80% de la consommation d'énergie liée au spam. Le filtrage effectué en amont par les fabricants d’anti-virus compte lui pour 16%.