Résilier un abonnement téléphonique ou à Internet ressemble parfois à une épreuve de saut d'obstacles. Plusieurs services en ligne s'adressent à ces consommateurs résignés :
www.resilier.com
www.desabonnement.com
www.resiliersonforfait.com
www.clicout.fr
Ces sites fonctionnent de manière similaire et appartiennent à la même société, Nextadvantage.
Pour 7 à 10 euros, selon le service demandé, le client mécontent peut faire envoyer à son opérateur une lettre recommandée avec accusé de réception et une demande de suspension du prélèvement automatique.
En ligne, après avoir désigné son fournisseur de téléphonie, d'Internet ou de télévision à péage, le client choisit un motif de résiliation et le modèle de courrier correspondant. Ensuite, le site complète (je ne vois pas ce qu’ils peuvent compléter), imprime et mets sous pli et envoi la lettre à son destinataire.
Ces sites proposent également aux internautes de rapporter leur boîte de connexion. Les modems (Freebox Livebox, etc.) et les décodeurs peuvent être déposés, moyennant 20 euros, chez l'un des 3 200 buralistes du réseau Altadis, avec lesquels Nextadvantage a conclu un partenariat.
Ces sites de résiliation se targuent de faire davantage pression sur les opérateurs qu'un particulier isolé ( ??? quel genre de pression).
Ceux qui sont contre
Ces procédés de résiliation sont mis en cause par Jérôme Clauzure, délégué général de l'Association française des utilisateurs de télécommunications (Afutt). Selon lui, ces sites "font de l'argent avec les difficultés des consommateurs sans maîtriser les divers aspects de la résiliation. Le système ne fonctionne bien que lorsque le client n'a, en réalité, pas besoin de l'aide d'un tiers". L'Afutt fournit à ses adhérents divers modèles de lettre recommandée, disponibles aussi, gratuitement, sur le site www.edcom.fr ou, moyennant 4,50 euros par mois, auprès de l'association UFC-Que choisir.