Le feu de bois compte parmi les gros pourvoyeurs de polluants, en particulier de particules fines, l'un des principaux facteurs récurrents de pollution de l'air avec les oxydes d'azote, relève l'Ademe dans son bilan annuel sur la qualité de l'air.
Il s'avère cependant que l'essor du bois énergie, encouragé au nom de la lutte contre le changement climatique – le chauffage au bois émet environ dix fois moins de gaz à effet de serre qu'au fioul et cinq fois moins qu'au gaz – vient contrarier les efforts de lutte contre la pollution. "Une demi-journée au coin du feu, c'est autant de particules que 3 500 km en diesel", fait valoir la secrétaire d'Etat chargée de l'écologie, Chantal Jouanno. Du coup, cette dernière s'interroge sur l'objectif du Grenelle de l'environnement, qui prévoit de doubler l'usage du bois d'ici 2020 pour lutter contre le réchauffement.