Al Omrane-Boughaz a démarré il y a quelques mois un projet à Tétouan. Tamouda 1 sera ainsi le premier projet du genre dans la région. Il sera composé de 320 unités et les premières livraisons sont programmées pour l’année prochaine.
Selon Al Omrane-Boughaz, il est prévu de lancer 2.741 autres logements dans la région Nord avant la fin de l’année. Il s’agit de :
- Tanger,
- Larache,
- Ksar Lekbir
- Chaouen.
A l’horizon 2012, Al Omrane prévoit le lancement de 12.000 unités de logements dans différents noyaux urbains et ruraux du Nord, en partenariat avec le privé, tient-on à préciser.
Ce nouveau programme de logements fait partie de l’opération à 140.000 DH qui tend à compenser les lacunes de celle des logements à 200.000 DH.
Les appartements auront une superficie couverte comprise entre 50 et 60 m2 et devront répondre aux critères architecturaux et de sécurité en vigueur.
Le produit cible en priorité les populations à faible revenu ne dépassant pas une fois et demie le Smig, soit environ 3.000 DH.
En effet, selon les opérateurs, la région traîne un lourd déficit en matière de logements. Déjà en 2004, une étude avait évalué les besoins en logements à une moyenne de 8.500 par an, un rythme que l’on n’a pu atteindre qu’en 2007 et ce de manière exceptionnelle. D’où l’existence d’un déficit cumulé de près de 15.000 logements et qui va crescendo année après année. Actuellement, les besoins de la ville sont d’environ 8.000 logements par an, ce qui est largement compensé par la production moyenne annuelle sur les cinq dernières années qui se situe à près de 15.000 logements par an.
Et c’est l’économique qui est le plus demandé. Ce dernier a eu la chance de ne pas trop souffrir de la crise actuelle. A rappeller que le cru 2008 a été l’exception. D’autant plus qu’en 2007 ce sont quelque 30.850 logements de natures diverses qui ont été autorisés à Tanger, soit une superficie totale de quelque 3 millions de mètres carrés, selon des chiffres du ministère de l’Habitat. Une grande partie de ces constructions devait être livrée en 2008.
Ce chiffre constitue un record absolu jamais atteint auparavant par la capitale du détroit. Il est en croissance de près de 30% par rapport à l’année 2006, où ce sont plus de 23.000 logements qui avaient été autorisés.