La direction de la météorologie vient de lancer un baromètre pour mesurer la qualité de l’air dans 12 villes du Royaume.
«Le bulletin de l’air», qui présente l’état de la qualité de l’air au jour le jour, sera actualisé tous les soirs et diffusé lors des infos télévisées.
Techniquement, cette tendance est représentée sous forme d’un indice calculé à partir des prévisions et concentrations horaires maximales des dioxydes de souffre, d’azote (NO2) et d’ozone.
Cet indice varie entre 1 et 10 avec une indication en couleur. Ainsi, le vert indique un air très bon, le jaune un air bon, l’orange un air moyen, le rouge un air de qualité médiocre et le violet un air de qualité mauvaise à très mauvaise.
Ces prévisions de la qualité de l’air sont utiles surtout pour les personnes vulnérables notamment les enfants, les asthmatiques et les personnes âgées. «Ils pourront ainsi organiser leur déplacement au moins 48h à l’avance. Il s’agit aussi de calculer le degrés de la pollution».
Les experts ne peuvent pas mesurer en permanence les nombreux composés émis dans l’air. Quelques espèces chimiques, considérées comme les indicateurs de la pollution atmosphérique et ayant un impact sur la santé et sur l’environnement sont contrôlées. Il s’agit du dioxyde de soufre qui provient essentiellement de la combustion des combustibles fossiles contenant du soufre (fuel et charbon). Il participe au phénomène des pluies acides, par sa transformation en acide sulfurique. Il est à l’origine d’affections respiratoires. Puis, les oxydes d’azote qui résultent de la combinaison à haute température de l’azote présent dans l’air ou dans les combustibles et de l’oxygène. Ils interviennent dans la production de l’ozone troposphérique et contribuent aux pluies acides par transformation en acide nitrique. Le dioxyde d’azote peut entraîner une altération de la fonction respiratoire et une hyperactivité bronchique chez les sujets asthmatiques. Pour sa part, l’ozone n’a pas de source directe. Cette molécule résulte d’une série de réactions complexes entre les oxydes d’azote et les composés organiques volatils, initiée par le rayonnement solaire. L’ozone contribue à l’effet de serre et a un impact sur les végétaux.