Selon Youssef Ben Mansour, président de la fédération des promoteurs immobiliers, les difficultés du secteur sont d’ordre conjoncturel, plutôt que structurel. Parmi lesquels:
le problème du foncier,
la cherté de la main-d’œuvre?????????????????
le manque de compétitivité des entreprises qui doivent accompagner le développement du secteur…
Le secteur souffre en outre d’une inadéquation de l’offre par rapport à la demande. «Les promoteurs ne se sont pas intéressés jusque-là à la demande de la classe moyenne», affirme Benbachir. C’est la raison pour laquelle ces derniers se focalisent de plus de plus sur les villas économiques, destinées à ce segment de clientèle. Cependant, les résidences secondaires orientées à l’international vont connaître une réduction au niveau de la demande. Par conséquent, des efforts supplémentaires doivent être entrepris d’urgence pour la commercialisation des produits touristiques marocains.
Les prix ne baisseront pas (ça revient souvent sur la langues des professionel !!!!!!)
Aujourd’hui, la crise que connaît le Maroc est une crise d’ordre psychologique, selon Nourredine Cherkani, président de Wafa Immobilier. Une situation d’attentisme dans l’espoir de gagner plus n’est pas bonne pour le secteur. Sachant que le psychologique est important dans l’acte d’investir. Le marché a cependant gagné en maturité. «Nous sommes passés d’une attitude d’achat par anticipation à une attitude d’achat réfléchi», ajoute Cherkani. Autre constat, les promoteurs immobiliers sont très peu endettés. Ce qui se ressent sur l’état de santé financière de leur compte. Il ne faut donc pas s’attendre pour le moment à une baisse des prix.