Exemple : La marqueterie fine de Fès (bois incrusté) => un seul artisan, d’un âge très avancé, est encore en vie.
Et
La céramique de Meknès : une technique de sculpture en relief de la poterie, aujourd’hui complètement disparue.
- Zellige de Tétouan : issu d’une technique importée d’Espagne (Andalousie). A l’inverse du zellige fassi, il est découpé avant la cuisson. Ce produit est actuellement assuré par 2 personnes tout au plus.
Et la liste est longue :
- La sellerie (selle brodée),
- Le cuir excisé (Taqchart du cuir),
- La reliure-dorure des livres (Tasfir et Tadhib),
- Le cuir ziouani (pour la fabrication de la babouche éponyme),
- Le tapis de Fès et de Béni Bou Yahyi (Oriental),
- La natterie à base de jonc,
- Le feutrage (Talebatt), qui consiste en la fabrication de chapeaux (Fez), de gilets, etc. A l’aide de la feutrine
D’autres métiers, pratiqués au niveau du sud du Maroc (Sahara), nécessitent également d’être sauvegardés. Il s’agit notamment du :
- Bois sculpté, appelé Jdari
- La maroquinerie sahraouie.
La sauvegarde et la pérennisation des métiers en voie de disparition fait partie de la vision 2015, qui prévoit un artisanat à fort contenu culturel.
Ces métiers constituent des composantes vitales sur le plan identitaire, patrimonial et civilisationnel.
Un budget de 3,5 millions DH sera consacré annuellement à cette action.
Le dispositif mis en place pour la sauvegarde et la transmission de la marqueterie de Fès sera étendu aux métiers prioritaires.
En guise d’action préventive, le ministère s’atelera par la suite à la codification de l’ensemble des métiers d’artisanat, même s’ils ne sont pas menacés.